DĂ©jĂ il faut savoir ce qui peut provoquer la sclĂ©rose en plaque (SEP), et on a rĂ©cemment compris grĂące Ă de la recherche que lâinfection par Virus dâEpstein Barr (EBV) en est une cause. En fait, , les scientifiques ont menĂ© une Ă©tude auprĂšs de plus de 10 millions de jeunes adultes en service actif dans l'armĂ©e amĂ©ricaine.
Poitiers Vienne. Nouvelle-Aquitaine. Ămeline Grolleau raconte sa maladie en bande dessinĂ©e. Il y a 10 ans, on lui a diagnostiquĂ© une sclĂ©rose en plaques. Une maladie Ă©volutive et incurable
Lejour suivant, il a travaillĂ© durant plus de 24 heures, Ă la construction de cages pour animaux, Ă dĂ©placer des cages, au chargement et dĂ©chargement d'animaux en cage, Ă la conduite de camions. Le jour suivant, il a dit la seule chose qui me "dĂ©rangeait un peu", Ă©taient mes pieds. Sa femme, plus jeune de 8 ans, sâest dĂ©cidĂ© Ă aider, mais s'est plaint aprĂšs 20 heures qu'elle ne
SuiteĂ lâexamen, le mĂ©decin mâaffirme que tout va bien.Prise de doute, et je ne sais pas pourquoi, jâai dit Ă mon mari que jâavais la sclĂ©rose en plaques, sans connaĂźtre rĂ©ellement
EnMartinique, une des associations de malades sâappelle association caribĂ©enne de sclĂ©rose en plaque MadinâSEP. En Martinique, si les soins se structurent, beaucoup reste Ă faire pour les personnes atteintes de cette maladie mal connue car dâapparition rĂ©cente ici et en Ă©volution constante depuis les annĂ©es 2000. Une journĂ©e mondiale est prĂ©vue le 25 mai 2016
Dá»ch VỄ Há» Trợ Vay Tiá»n Nhanh 1s. Environ 100 000 personnes sont atteintes de sclĂ©rose en plaques en France. Il sâagit dâune maladie auto-immune dont les causes prĂ©cises restent aujourdâhui inconnues. Des chercheurs norvĂ©giens ont Ă©tudiĂ© lâimpact dâexpĂ©riences nĂ©gatives vĂ©cues dans lâenfance sur la survenue ultĂ©rieure dâune sclĂ©rose en sclĂ©rose en plaque une maladie aux origines mystĂ©rieusesTouchant environ 100 000 personnes en France, et majoritairement des femmes, la sclĂ©rose en plaques dĂ©signe une maladie auto-immune affectant le systĂšme nerveux central. Des lĂ©sions sont créées par erreur et dispersĂ©es au sein du systĂšme nerveux central. Ainsi, les cellules immunitaires provoquent une inflammation et lâapparition de plaques de dĂ©myĂ©linisation ». Ce processus peut entraĂźner des douleurs chroniques, des spasmes musculaires, des engourdissements voire une perte de la savoir ! Les plaques de dĂ©myĂ©linisation » signent la destruction de la myĂ©line, substance protectrice qui recouvre les prolongements des lâheure actuelle, la communautĂ© scientifique nâa toujours pas identifiĂ© les causes prĂ©cises de cette maladie. Certes, des Ă©tudes ont suggĂ©rĂ© un lien entre lâexposition Ă certains virus virus de la rubĂ©ole, de la rage, de la rougeole, de lâherpĂšs et le dĂ©veloppement de la sclĂ©rose en plaques. Certains facteurs de risque ont Ă©galement Ă©tĂ© mis en avant, comme la pollution, une carence importante en vitamine D ou le tabagisme. Cependant, aucune hypothĂšse nâa pu encore ĂȘtre ailleurs, les Ă©vĂšnements traumatiques de lâenfance constituent des stress extrĂȘmes, connus pour altĂ©rer le systĂšme immunitaire. Ils augmentent ainsi le risque de maladies cardiovasculaires, cancĂ©reuses et auto-immunes. Pourtant, aucune Ă©tude avait explorĂ© le lien entre des expĂ©riences traumatiques de lâenfance et la survenue de la sclĂ©rose en plaques. Dans ce contexte, des chercheurs ont menĂ© une Ă©tude inĂ©dite pour explorer cette affichĂ© ? VĂ©rifier si lâexposition Ă la violence Ă©motionnelle, physique ou sexuelle pendant lâenfance est associĂ©e au dĂ©veloppement de la sclĂ©rose en plaques chez lâadulte. Pour cela, les chercheurs ont collectĂ© des donnĂ©es recueillies chez plus de 78 000 femmes enceintes de 1999 Ă 2018. Ils les ont croisĂ©es avec les dossiers hospitaliers et le registre national norvĂ©gien des diagnostics de sclĂ©rose en plaques. Ils ont Ă©galement identifiĂ© les familles oĂč des abus avaient pu avoir lieu sur des mineurs, Ă lâaide de questionnaires remplis par les analyse des donnĂ©es, les scientifiques ont obtenu les rĂ©sultats suivants DĂ©veloppement dâune sclĂ©rose en plaques chez 300 participantes durant la pĂ©riode de suivi. Elle est prĂ©cĂ©dĂ©e dâantĂ©cĂ©dents de violence dans lâenfance dans 24% des cas. Risque accru de 65% de dĂ©velopper la maladie en cas dâabus sexuels et dâabus Ă©motionnels dans lâenfance. Risque accru de 66 Ă 93 % en cas dâexposition Ă deux ou aux trois catĂ©gories dâ ces rĂ©sultats suggĂšrent que les femmes exposĂ©es Ă des abus Ă©motionnels et sexuels avant 18 ans prĂ©senteraient un risque accru de dĂ©velopper une sclĂ©rose en plaques plus tard dans la la nĂ©cessitĂ© dâĂ©tudes plus poussĂ©es sur le sujetCeci Ă©tant, cette Ă©tude comporte certaines limites. Lâimpact rĂ©el des traumatismes infantiles dans le dĂ©veloppement de la sclĂ©rose en plaques reste en effet difficile Ă Ă©valuer vu les nombreuses autres causes possibles de la maladie. De plus, les femmes avec antĂ©cĂ©dents de traumatismes se sont rĂ©vĂ©lĂ©es plus souvent fumeuses ou en surpoids que les autres. Or, tabac et surpoids sont reconnus comme des facteurs de risque de la les chercheurs ayant conduit cette Ă©tude, les traumatismes de lâenfance et le stress associĂ© pourraient en fait exacerber le risque de sclĂ©rose en plaques chez les personnes prĂ©sentant une susceptibilitĂ© sous-jacente Ă la maladie. Le systĂšme immunitaire davantage perturbĂ©, plongerait le corps dans un Ă©tat accru dâinflammation apte Ă favoriser lâapparition de la de scientifiques reconnaĂźt nĂ©anmoins que cette Ă©tude observationnelle ne permet par dâĂ©tablir de lien de cause Ă effet direct. Si des Ă©tudes plus approfondies demeurent nĂ©cessaires pour identifier les mĂ©canismes sous-jacents impliquĂ©s, ces premiĂšres observations pourront certainement constituer une aide prĂ©cieuse dans la prĂ©vention et le diagnostic de cette maladie aux origines si L., Docteur en Pharmacie Sourcesâ Association of adverse childhood experiences with the development of multiple sclerosis. Journal of Neurology Neurosurgery, and Psychiatry. ConsultĂ© le 12 avril 2022.
La sclĂ©rose en plaques s'attaque Ă la myĂ©line, la gaine protectrice des neurones et de la moelle Ă©piniĂšre Jâavais 21 ans quand on a diagnostiquĂ© ma sclĂ©rose en plaques. CâĂ©tait en octobre 2008 jâai subitement perdu toute sensibilitĂ© dans la moitiĂ© gauche de mon corps, et la mobilitĂ© dans la main gauche. Ăa a durĂ© environ sept jours, avant que je ne mâinquiĂšte rĂ©ellement. Sur le conseil de mon mĂ©decin traitant, je suis allĂ©e voir un radiologue, puis un neurologue. LâIRM montrait une inflammation du cerveau â on pouvait voir des plaques blanches sur lâimage. Le neurologue mâa dit quâil y avait un risque que jâaie la sclĂ©rose en plaques SEP. Jâai Ă©tĂ© hospitalisĂ©e en urgence pendant cinq jours. On mâa dit quâil fallait attendre une Ă©ventuelle deuxiĂšme poussĂ©e pour confirmer le diagnostic. Elle ne sâest pas fait attendre. En novembre, un mois plus tard, jâai perdu la sensibilitĂ© dans mes membres infĂ©rieurs. Trois jours dâhospitalisation, et une certitude jâĂ©tais porteuse de la SEP. Comme des "courts-circuits" dans mon systĂšme nerveux La SEP est une maladie auto-immune invalidante, qui touche le systĂšme nerveux. En clair, mon systĂšme immunitaire a subi un dĂ©rĂšglement, et mes globules blancs sâattaquent Ă la myĂ©line gaine protectrice autour des neurones et de la moelle Ă©piniĂšre. Comme pour des fils Ă©lectriques qui se retrouvent dĂ©nudĂ©s, ça peut crĂ©er des "courts-circuits". Et suivant les zones dĂ©miĂ©lynisĂ©es, les consĂ©quences peuvent ĂȘtre variables Ă certains endroits du cerveau, ça nâaura aucune incidence, mais si les globules sâattaquent Ă des zones dont on se sert au quotidien pour la vision, la motricitĂ©âŠ, ça peut devenir trĂšs handicapant. Certaines personnes ont des douleurs violentes au quotidien, comme si on leur passait un fer Ă repasser sur la peau, en continu. Jâai de la chance, je ne vis pas ça. Pour ma part, avec le recul, je me suis rendu compte que les symptĂŽmes sont apparus quand jâavais 16 ans. Jâai dĂ©veloppĂ© une diplopie. Puis ç'a Ă©tĂ© des migraines, des fourmillements, des engourdissements⊠CâĂ©tait en fait une premiĂšre poussĂ©e, mais elle nâa pas Ă©tĂ© diagnostiquĂ©e par les mĂ©decins. Jâai dĂ» me battre pendant quatre ans pour que lâon reconnaisse enfin que, non, ce nâĂ©tait pas psychosomatique, et que, oui, je souffrais bien dâune maladie neurologique. Jâai entamĂ© un traitement de fond fin 2008, mais si le diagnostic avait Ă©tĂ© posĂ© plus tĂŽt, jâaurais pu mâadapter, et notamment changer de projet professionnel plus vite. Je ne peux plus travailler Ă plein temps Je voulais ĂȘtre institutrice, mais avec la maladie ce nâest plus possible. Au dĂ©but, jâai fait un dĂ©ni, je ne voulais pas admettre que certaines choses mâĂ©taient devenues inaccessibles. La premiĂšre annĂ©e, pendant un job dâĂ©tĂ© dans une boutique de souvenirs, jâai cachĂ© les symptĂŽmes que je sentais arriver pour continuer Ă travailler. Jâai fini par ĂȘtre hospitalisĂ©e pendant trois jours, et jâai dĂ» mâavouer que je ne pouvais plus faire comme si de rien nâĂ©tait. La maladie entraĂźne une forte fatigabilitĂ© je ne peux pas travailler Ă plein temps, jâĂ©vite les fortes chaleurs, et il ne faut pas que je sois dans un environnement bruyant, que je me dĂ©place trop souvent. Le risque, si je repousse mes limites, est de dĂ©clencher une nouvelle poussĂ©e. Alors jâai rebondi, je me suis relancĂ©e dans les Ă©tudes en master de ressources humaines. Les examens, le mĂ©moire, le stress, lâĂ©cole, le boulot⊠câest dĂ©jĂ difficile pour une personne bien portante, pour moi câĂ©tait encore plus dur. Mais lâĂ©cole et lâentreprise oĂč jâĂ©tais en alternance, EDF, ont Ă©tĂ© trĂšs comprĂ©hensives horaires adaptĂ©s, tĂ©lĂ©travail⊠Mes amis mâont beaucoup soutenue, ils me passaient les cours quand je ne pouvais pas y assister. En apprenant mon handicap, un recruteur a reculĂ© Aujourdâhui, jâai mon diplĂŽme et je cherche du travail depuis quelques mois. Vu lâĂ©tat du marchĂ©, câest un peu compliquĂ© pour tout le monde. Jâai mis six mois Ă me dĂ©cider Ă demander le statut de travailleur handicapĂ©. Et je nâĂ©tais pas fiĂšre, je vivais assez mal le fait de montrer que jâavais un handicap. Câest lĂ le souci et parfois lâavantage de cette maladie elle est invisible. Tant que les symptĂŽmes ne sont pas flagrants au quotidien, les gens ne se rendent pas forcĂ©ment compte de lâimpact de la SEP. Certains doutent de la rĂ©alitĂ© du handicap au quotidien ; dâautres peuvent avoir des rĂ©actions teintĂ©es dâangoisse, dâincomprĂ©hension, voire de rejet. Et ça vaut aussi dans la vie professionnelle il mâest arrivĂ© quâun recruteur soit sur le point de me prendre, et recule en apprenant mon handicap. Les entreprises de plus de 20 salariĂ©s sont censĂ©es respecter un quota de 6% de travailleurs handicapĂ©s. Malheureusement, certaines structures prĂ©fĂšrent payer une compensation financiĂšre que de recruter des personnes handicapĂ©es. Ătre battante, malgrĂ© la maladie Alors jâai dĂ©cidĂ© d'orienter mes recherches d'emploi spĂ©cifiquement sur les postes favorisant lâinsertion professionnelle des personnes handicapĂ©es. Quoi de mieux quâune personne handicapĂ©e pour faire passer ce message ? Pour moi, il est essentiel de sensibiliser les gens, les malades comme les bien-portants, et de leur dire quâon peut ĂȘtre heureux et aller de lâavant malgrĂ© le handicap. Cet Ă©tat dâesprit de battante, je ne lâai pas toujours eu. Au dĂ©but, je suis passĂ©e par plusieurs phases le soulagement dâabord je nâĂ©tais pas folle, enfin on reconnaissait lâexistence de cette maladie !, lâincomprĂ©hension ensuite â pourquoi moi ? Je suis aussi passĂ©e par le dĂ©ni et enfin la colĂšre. Mais finalement, jâai bĂ©nĂ©ficiĂ© dâune excellente prise en charge par les milieux mĂ©dicaux et associatifs de la rĂ©gion de Lyon. Des rencontres Ă lâĂ©cole de la SEP ou la FĂ©dĂ©eh, par exemple, mâont permis de reprendre du poil de la bĂȘte. Avec mon traitement, je joue Ă la roulette russe Aujourdâhui, je compte bien rester positive je ne veux pas laisser la maladie me dicter ma vie. Le traitement que je prends actuellement me permet de vivre presque normalement depuis trois ans, je nâai eu aucune poussĂ©e. Mais il nây a pas de miracle. Le Tysabri, que je prends depuis un peu plus de deux ans, est un traitement immunosuppresseur, qui bloque lâarrivĂ©e des globules blancs dans le cerveau. ConsĂ©quence ils ne sâattaquent plus Ă la myĂ©line. Mais ils ne jouent plus leur rĂŽle immunitaire non plus. Il y a alors un risque de dĂ©velopper ce quâon appelle une leuco-encĂ©phalopathie multifocale progressive LEMP, une infection du systĂšme nerveux souvent mortelle, et contre laquelle il nâexiste aucun traitement Ă ce jour. Tous les trois mois je passe donc une IRM pour surveiller que je ne dĂ©veloppe pas cette maladie. Câest un risque grave mais mesurĂ©, que jâai choisi sciemment de prendre. Les deux premiers traitements quâon mâavait donnĂ©s, le Betaferon et le Rebif 44, nâont pas su empĂȘcher de nouvelles rechutes. La recherche sur la sclĂ©rose en plaques progresse assez vite depuis ces dix derniĂšres annĂ©es, et jâai bon espoir quâelle aboutisse trĂšs bientĂŽt Ă un nouveau traitement aussi efficace mais moins dangereux que mon traitement actuel. Mais, pour lâinstant, le Tysabri est le seul qui me permette de travailler et de vivre presque normalement. Je joue un peu Ă la roulette russe, câest vrai. Mes parents voient dâailleurs dâun trĂšs mauvais Ćil ce traitement, ils voudraient que je revienne Ă quelque chose de plus conventionnel â et de moins dangereux. Mais pour moi les bĂ©nĂ©fices sont plus importants que les risques. Je prĂ©fĂšre avancer autant que possible, tant que je le peux. Je nâai que 26 ans, jâai envie de vivre ma vie ! Propos recueillis par Claire Huille
Depuis que Jean-Martin Charcot a dĂ©crit la maladie au XIXe siĂšcle, les principes pour Ă©tablir le diagnostic de sclĂ©rose en plaques sont identiques il est nĂ©cessaire de mettre en Ă©vidence une atteinte du systĂšme nerveux central Ă la fois dans le temps qu'on appelle dissĂ©mination dans le temps et dans l'espace dissĂ©mination dans l'espace. La dissĂ©mination des symptĂŽmes dans l'espace Selon sa localisation, une atteinte dâune zone du cerveau ou de la moelle va entraĂźner des consĂ©quences sur un type particulier de fonction. Par exemple, une atteinte des neurones sensitifs de la partie infĂ©rieure de la moelle va dĂ©clencher des sensations anormales dans les jambes. Pour que le diagnostic de sclĂ©rose en plaques soit posĂ©, la maladie doit sâexprimer par des symptĂŽmes qui ne peuvent ĂȘtre expliquĂ©s que par lâexistence de lĂ©sions situĂ©es dans des zones diffĂ©rentes du systĂšme nerveux central. Par exemple, une baisse dâacuitĂ© visuelle et des troubles de lâĂ©quilibre qui correspondent Ă une atteinte du nerf optique et Ă une souffrance du cervelet, deux zones distinctes du systĂšme nerveux central. La dissĂ©mination des symptĂŽmes dans le temps Dans la sclĂ©rose en plaques, les Ă©pisodes inflammatoires se succĂšdent dans le temps et touchent diffĂ©rentes zones du systĂšme nerveux central. Par exemple, une atteinte initiale du nerf optique peut ĂȘtre suivie deux ans plus tard par des sensations dâanesthĂ©sie des jambes, correspondant Ă une atteinte de la moelle Ă©piniĂšre. Les examens complĂ©mentaires de la sclĂ©rose en plaques Divers examens complĂ©mentaires sont mis en Ćuvre dans le diagnostic de la sclĂ©rose en plaques L'IRM dans le diagnostic de la sclĂ©rose en plaques Lâimagerie par rĂ©sonance magnĂ©tique IRM permet de visualiser les plaques dâinflammation dans le systĂšme nerveux central aussi bien dans le cerveau que dans la moelle Ă©piniĂšre. On utilise le terme de lĂ©sions » pour ces plaques dâinflammation. Celles-ci apparaissent comme des taches blanches hypersignaux » ou noires hyposignaux » selon les paramĂštres utilisĂ©s lors de lâIRM. Ces lĂ©sions peuvent ĂȘtre nombreuses, mĂȘme si le malade a peu de signes cliniques lâinflammation peut se situer dans des zones du cerveau qui, au vu des symptĂŽmes, ne semblaient pas ĂȘtre affectĂ©es par la sclĂ©rose en plaques. LâIRM permet dâaccĂ©lĂ©rer la mise en Ă©vidence de la dissĂ©mination des symptĂŽmes dans lâespace de nombreuses lĂ©sions dissĂ©minĂ©es dans le systĂšme nerveux central, mais Ă©galement celle de leur dissĂ©mination dans le temps. En effet, avec lâinjection intraveineuse dâun produit le gadolinium, il est possible de distinguer des lĂ©sions rĂ©centes datant de quelques semaines et des lĂ©sions anciennes. La preuve de la dissĂ©mination dans le temps est ainsi obtenue sans avoir Ă attendre une nouvelle poussĂ©e de sclĂ©rose en plaques. La ponction lombaire dans le diagnostic de la sclĂ©rose en plaques La ponction lombaire nâest plus obligatoire depuis lâarrivĂ©e de lâIRM. NĂ©anmoins, elle est rĂ©alisĂ©e trĂšs frĂ©quemment car elle permet de mettre en Ă©vidence des signes dâinflammation dans le liquide cĂ©phalorachidien, qui baigne le systĂšme nerveux central. Au moindre doute, il est essentiel de la pratiquer pour confirmer le diagnostic. La mesure des potentiels Ă©voquĂ©s dans la sclĂ©rose en plaques La mesure des potentiels dits Ă©voquĂ©s permet dâĂ©tudier la qualitĂ© et la vitesse de la conduction de lâinflux Ă©lectrique le long des voies nerveuses. Ainsi, on peut Ă©tudier les voies de la motricitĂ©, de la sensibilitĂ©, de lâaudition ou de la vision. Parmi tous les diffĂ©rents types de potentiels Ă©voquĂ©s, seuls les potentiels Ă©voquĂ©s visuels PEV sont utiles pour permettre le diagnostic de sclĂ©rose en plaques. En cas de sclĂ©rose en plaques, on observe un ralentissement de la transmission de lâinflux nerveux dans les nerfs optiques. Lâallongement du temps qui sĂ©pare un stimulus visuel de la rĂ©ponse du cerveau prouve que le nerf optique a Ă©tĂ© dĂ©myĂ©linisĂ©, mĂȘme si le patient nâa pas ressenti de troubles de la vision. Les potentiels Ă©voquĂ©s peuvent donc faciliter le diagnostic de la dissĂ©mination des symptĂŽmes dans lâespace. Le diagnostic des formes progressives de sclĂ©rose en plaques Une SEP est dite progressive lorsque lâon observe une aggravation continue des symptĂŽmes neurologiques pendant au moins un an. Le diagnostic est en gĂ©nĂ©ral plus difficile Ă poser que dans les formes dites Ă poussĂ©es ». Il est alors indispensable dâavoir recours aux examens complĂ©mentaires une IRM du cerveau et une IRM de la moelle, complĂ©tĂ©es par la mesure des potentiels Ă©voquĂ©s visuels et une ponction lombaire afin de confirmer le diagnostic. Il sâagit de lâun des diagnostics les plus difficiles Ă poser. Sa confirmation requiert une aggravation des symptĂŽmes cliniques sur plus dâun an ainsi que la prĂ©sence de deux Ă©lĂ©ments parmi les trois suivants des anomalies typiques sur la ponction lombaire, neuf lĂ©sions cĂ©rĂ©brales, ou quatre lĂ©sions et des potentiels Ă©voquĂ©s visuels perturbĂ©s, deux lĂ©sions de la moelle Ă©piniĂšre.
On dit que le sport câest la vie, mais dans le cas de la sclĂ©rose en plaques, câest encore plus vrai », tĂ©moigne LaĂ«titia Nadec. Ce lundi 30 mai Ă lâhĂŽpital de la Timone, patients et soignants se sont retrouvĂ©s autour de stands pour sensibiliser et informer autour de la sclĂ©rose en plaques SEP. DiagnostiquĂ©e depuis 12 ans, LaĂ«titia Nadec est lâune des patientes du service. Il y a deux ans, une grosse crise mâa paralysĂ© le cĂŽtĂ© gauche », raconte-t-elle, mais jâai rĂ©cupĂ©rĂ© Ă 75 % grĂące Ă la rééducation, Ă un traitement, au sport et Ă la volontĂ©. » Pour cette grande sportive », la sclĂ©rose en plaques câest une cohabitation Il y a moi et Madame SEP, je dois vivre en communion avec elle, et ne pas la dĂ©ranger pour ne pas quâelle me dĂ©range. » Pour lâexpliquer simplement, la SEP câest le systĂšme immunitaire qui sâemballe et qui attaque les cellules saines du corps » dĂ©crit LaĂ«titia Nadec. Câest une maladie auto-immune du systĂšme nerveux central, qui affecte le cerveau, le nerf optique et la moelle Ă©piniĂšre » complĂšte Marie Delenne, une patiente ressource. Cela concerne plus de 110 000 personnes en France. Et cette altĂ©ration de myĂ©line [gaine protectrice des fibres nerveuses, Ndlr] provoque des troubles », prĂ©cise-t-elle. Si les douleurs et la fatigue ressenties par les patients sont bien lĂ , 80 % des troubles de la SEP sont invisibles ». Faire avancer la recherche Pour Rodrigue Landot, diagnostiquĂ© depuis 24 ans, la sclĂ©rose en plaques nâest pas une, mais des maladies elle ne sera jamais la mĂȘme dâune personne Ă lâautre ». En fonction de lâagressivitĂ© de la SEP, dâoĂč la moelle Ă©piniĂšre est touchĂ©e », les troubles seront diffĂ©rents. Rodrigue Landot a perdu la vue pendant 4 ans, avant de la retrouver. Lâalimentation joue beaucoup pour moi, mais il faut continuer Ă bouger, faire des activitĂ©s, voir du monde, discuter », explique-t-il derriĂšre le stand. Les cinq troubles majeurs causĂ©s par la sclĂ©rose en plaques sont la vue, lâĂ©quilibre, la locomotion, la fatigue et la vessie », Ă©numĂšre le patient. Sâil nâexiste pas encore de traitement pour guĂ©rir de cette maladie, des facteurs aggravants comme le stress, la chaleur, la fatigue et les chocs Ă©motionnels » sont Ă limiter, dĂ©veloppe-t-il. Devant le hall de lâhĂŽpital, le reste de lâĂ©quipe sâaffaire autour dâun vĂ©lo dâappartement. PĂ©daler contre la sclĂ©rose en plaques, câest le dĂ©fi relevĂ© par un patient et lâĂ©quipe de SEP en selles ». Ce lundi matin, le patient sâest engagĂ© dans un parcours de 1 000 km Ă vĂ©lo pour rejoindre les diffĂ©rents Ă©tablissements de santĂ© et mĂ©dico-sociaux UGECAM de la rĂ©gion. LâidĂ©e câest de faire parler de la maladie de façon positive, et de rĂ©colter des fonds pour la recherche » rĂ©sume Françoise Reuteur, neuropsychologue dans le service de neurologie inflammatoire de lâhĂŽpital de la Timone, dirigĂ© par le professeur Jean Pelletier. Une cagnotte en ligne est lancĂ©e. La cagnotte est Ă retrouver sur
La sclĂ©rose en plaques correspond Ă une pathologie inflammatoire dite auto-immune, touchant le systĂšme nerveux central. Reconnue comme la premiĂšre cause neurologique de handicap non traumatique du jeune adulte, le diagnostic de la SEP repose essentiellement sur lâIRM quâen est-il de lâIRM cervicale ? Peut-elle diagnostiquer une sclĂ©rose en plaques ? RĂ©ponses dans le prĂ©sent que la sclĂ©rose en plaques ?Diagnostic clinique de la sclĂ©rose en plaques Diagnostic paraclinique de la sclĂ©rose en plaques La ponction lombaire La mesure des potentiels Ă©voquĂ©s Lâimagerie par rĂ©sonance magnĂ©tique IRM RĂŽle de lâIRM cervicale dans le diagnostic de la sclĂ©rose en plaqueQuâest-ce que la sclĂ©rose en plaques ? La sclĂ©rose en plaques ou SEP se dĂ©finit comme une maladie inflammatoire chronique dâorigine auto-immune. Elle atteint le systĂšme nerveux central autrement dit lâencĂ©phale cerveau, cervelet et tronc cĂ©rĂ©bral, la moelle Ă©piniĂšre et les racines des nerfs pour la premiĂšre fois en 1868 par Jean-Martin Charcot, elle touche aujourdâhui environ 120 000 personnes en France, avec une moyenne de 3 000 nouveaux cas dĂ©tectĂ©s chaque annĂ©e. LâĂąge moyen de diagnostic se situe entre 25 et 35 ans, et il existe une prĂ©dominance dâatteinte chez les sclĂ©rose en plaques est considĂ©rĂ©e, actuellement, comme la premiĂšre cause de handicap sĂ©vĂšre non traumatique du jeune sâagit dâune maladie Ă©voluant gĂ©nĂ©ralement par poussĂ©es entrecoupĂ©es de pĂ©riodes de rĂ©mission. Cependant, il arrive parfois que son Ă©volution soit continue et mĂ©canisme Ă lâorigine de la sclĂ©rose en plaque consiste en une dĂ©myĂ©linisation des axones. En effet, les axones sont des prolongements des neurones qui sont entourĂ©s dâune gaine formĂ©e par une substance appelĂ©e myĂ©line », cette gaine a pour rĂŽle de protĂ©ger et isoler les fibres nerveuses tout en augmentant la vitesse de propagation de lâinflux cours de la sclĂ©rose en plaques, le systĂšme immunitaire sâattaque pour des raisons encore inconnues aux cellules produisant la myĂ©line nommĂ©es oligodendrocytes » et les dĂ©truit. Ceci a pour consĂ©quence une dĂ©myĂ©linisation des fibres nerveuses et lâabsence de gaine de myĂ©line conduit Ă une altĂ©ration de conduction de lâinflux systĂšme nerveux central Ă©tant le lieu de commande de fonctions intellectuelles, cognitives, sensitives et motrices, son atteinte se traduit donc par de multiples symptĂŽmes secondaires Ă lâanomalie de ces nâexiste malheureusement actuellement aucun traitement curatif pour la sclĂ©rose en plaque. Les traitements proposĂ©s, Ă base dâimmuno- rĂ©gulateurs et immunosuppresseurs ne permettent quâun espacement et une diminution des poussĂ©es freinant ainsi lâĂ©volution de la se trouve nĂ©anmoins que des avancĂ©es thĂ©rapeutiques encourageantes quant Ă lâĂ©laboration dâun traitement pouvant amĂ©liorer lâĂ©volution et le pronostic de cette pathologie soient en cours de clinique de la sclĂ©rose en plaques La sclĂ©rose en plaques est une maladie qui Ă©volue lentement. En effet, de nombreux patients prĂ©sentent au cours de leurs vies des symptĂŽmes transitoires qui ne sont pas immĂ©diatement rattachĂ©s Ă cette pathologie. Câest ce quâon appelle la phase de latence ». Cette phase peut durer 1 annĂ©e Ă 20 ans, elle est caractĂ©risĂ©e par une dĂ©myĂ©linisation nâengendrant pas de manifestations les signes cliniques commencent Ă apparaitre, la maladie devient alors patente » et la maladie commence Ă Ă©voluer soit de façon continue et progressive, soit, par poussĂ©es entrecoupĂ©es de pĂ©riodes de poussĂ©es de sclĂ©rose en plaques sont caractĂ©risĂ©es par une dissĂ©mination dans le temps et dans lâespace. Ce qui signifie quâelles touchent diffĂ©rents organes et surviennent Ă des pĂ©riodes diagnostic de la sclĂ©rose en plaque repose actuellement sur un faisceau dâarguments cliniques et manifestations cliniques rencontrĂ©es au cours de la sclĂ©rose en plaques sont trĂšs variĂ©es. Lâensemble de ses symptĂŽmes Ă©voluent gĂ©nĂ©ralement dans un contexte de fatigue permanente, ainsi nous retrouvons Des troubles moteurs signes rĂ©vĂ©lateurs de la maladie dans 40 % des cas, il peut sâagir dâune monoparĂ©sie, dâune paraparĂ©sie ou plus rarement dâune hĂ©miparĂ©sie. Cette manifestation peut aller dâune gĂȘne Ă type de lourdeur, de crampes musculaires ou de fatigabilitĂ© Ă lâeffort jusquâĂ une paralysie plus complĂšte. A lâextrĂȘme une paraplĂ©gie avec abolition des rĂ©flexes peut troubles de la sensibilitĂ© rĂ©vĂ©lant la maladie dans 20% des cas, ces troubles regroupent les paresthĂ©sies, hypoesthĂ©sies voire mĂȘme des anesthĂ©sies. Mais Ă©galement, des douleurs ou des sensations de dĂ©charges Ă©lectriques au cours de certains troubles de la vision entrant dans le cadre de la neuropathie optique rĂ©trobulbaire, ces manifestations sont le reflet dâune atteinte du nerf optique, ils regroupent une baisse dâacuitĂ© visuelle habituellement unilatĂ©rale sâaccompagnant dâune douleur pĂ©riorbitaire majorĂ©e au cours des mouvements des globes troubles liĂ©s Ă lâatteinte des nerfs crĂąniens tels que la paralysie faciale, la baisse de lâacuitĂ© auditive hypoacousie ou une nĂ©vralgie troubles dus Ă lâatteinte cĂ©rĂ©belleuse et vestibulaire notamment la dĂ©marche Ă©brieuse, une ataxie, une dysarthrie et des troubles gĂ©nito-sphinctĂ©riens regroupent lâimpuissance sexuelle chez lâhomme, une rĂ©tention ou au contraire une incontinence troubles cognitifs tels que des difficultĂ©s de concentration et des troubles de la mĂ©moire sont retrouvĂ©s aprĂšs quelques annĂ©es dâĂ©volution de la maladie. A lâextrĂȘme une dĂ©mence peut paraclinique de la sclĂ©rose en plaques La confirmation du diagnostic de la sclĂ©rose en plaque nĂ©cessite la rĂ©alisation de certains examens paracliniques, Ă savoir La ponction lombaire SourceElle permet une analyse biologique et immunochimique du liquide cĂ©phalo rachidien, elle met en Ă©vidence la prĂ©sence de signes inflammatoires et une synthĂšse dâimmunoglobulines anticorps anormale dans ce sa rĂ©alisation, il faut nĂ©anmoins sâassurer quâil nây a pas de contre indications telles que lâhypertension intracrĂąnienne et ce par la rĂ©alisation dâun fond dâĆil et/ou dâun scanner du LCR doit systĂ©matiquement se faire simultanĂ©ment avec celle du sĂ©rum du malade prĂ©levĂ© le mĂȘme jour afin de faire une mesure des potentiels Ă©voquĂ©s Les potentiels Ă©voquĂ©s sont des potentiels Ă©lectriques qui permettent dâĂ©tudier les variations de lâactivitĂ© Ă©lectrique du systĂšme nerveux suite Ă une stimulation dâorigine extĂ©rieure visuelle, auditive, sensitive ou permet dâĂ©valuer la qualitĂ© et la vitesse de conduction de lâinflux nerveux au niveau des voies de la motricitĂ©, la sensibilitĂ©, lâaudition ou la la SEP, les potentiels Ă©voquĂ©s visuels sont les seuls utilisĂ©s afin dâaffirmer le diagnostic. En effet, un ralentissement de transmission de lâinflux nerveux au niveau des nerfs optiques est gĂ©nĂ©ralement par rĂ©sonance magnĂ©tique IRM LâIRM cĂ©rĂ©brale et mĂ©dullaire reprĂ©sente lâexamen de choix dans le diagnostic de la SEP, elle permet de mettre en Ă©vidence la prĂ©sence de plaques inflammatoires dans le systĂšme nerveux plaques sont nommĂ©es lĂ©sions », elles prennent lâaspect de tĂąches blanches nommĂ©es hypersignaux » ou bien noires dites hyposignaux ».SourceCes lĂ©sions sont gĂ©nĂ©ralement localisĂ©es au niveau de la substance blanche pĂ©riventriculaire, plus particuliĂšrement dans le tronc cĂ©rĂ©bral et dans la moelle notamment cervicale, dâoĂč lâintĂ©rĂȘt du recours Ă une IRM de lâIRM cervicale dans le diagnostic de la sclĂ©rose en plaqueDe maniĂšre gĂ©nĂ©rale, le premier examen dâimagerie indiquĂ© dans la sclĂ©rose en plaques est lâIRM cĂ©rĂ©brale. Il arrive nĂ©anmoins, chez certains patients quâon ne retrouve pas de lĂ©sions encĂ©phaliques car les plaques ne se sont formĂ©es quâau niveau de la moelle Ă©piniĂšre et plus particuliĂšrement dans cette situation que lâIRM cervicale trouve tout son faut cependant souligner, que seule, lâIRM cervicale ne suffit pas Ă affirmer le diagnostic, ni Ă faire le suivi de la mâappelle Sidali. Je suis mĂ©decin gĂ©nĂ©raliste et rĂ©dacteur web. Etant professionnel de santĂ©, ma mission est de contribuer au soulagement des maux de mes patients. Etant aussi passionnĂ© de rĂ©daction, jâai le plaisir de partager mes solides connaissances mĂ©dicales avec le plus grand nombre de lecteurs, et ce, en rĂ©digeant des articles vulgarisĂ©s et trĂšs agrĂ©ables Ă lire.
le mal a dit sclerose en plaque