Lemandat de protection future est un dispositif qui permet Ă  chacun d’anticiper sa propre protection. C’est un moyen d’éviter la curatelle ou la tutelle. Ce mandat permet, notamment, de donner le pouvoir Ă  une personne de 23Créépar la loi du 5 mars 2007, le mandat de protection future permet d’anticiper sa protection ou celle de son enfant handicapĂ©, en choisissant la personne qui gĂšrera ses affaires le jour oĂč l’on ne pourra plus le faire soi-mĂȘme.Il met ainsi celui qui est affaibli par l’ñge ou la maladie au centre de toutes les prĂ©occupations. Moins impersonnel que la tutelle, le mandat VousintĂ©grez un chantier d'insertion en Ă©quipe et Ă©voluerez sur 2 types de chantiers, sous la responsabilitĂ© d'un encadrant technique : - soit en espaces verts ; Vous entretiendrez des espaces verts ou crĂ©erez des espaces paysagers. Vous serez Ă©quipĂ©(e) en toute sĂ©curitĂ© (gants, casque, gilet) et utiliserez le matĂ©riel adaptĂ© aux diffĂ©rents chantiers. Vous utiliserez des engins Ilest indispensable d’assurer la sĂ©curitĂ© juridique de ce dispositif. En effet, si les professionnels du droit (juges, avocats, notaires) saisis d’un dossier de prise en charge d’un majeur devenu vulnĂ©rable, ne connaissent pas sa volontĂ©, ils ne seront pas en mesure d’appliquer son mandat.Le risque est alors qu’un juge prononce une mesure de protection judiciaire. Pourque la mesure de protection prĂ©vue au sein du mandat soit mise en Ɠuvre, le mandataire doit se prĂ©senter devant le greffe du tribunal d’instance en possession du mandat et d’un certificat mĂ©dical Ă©tabli par un mĂ©decin inscrit Vay Tiền Nhanh Chỉ Cáș§n Cmnd. Afin de faire face Ă  la dĂ©pendance d'une personne, il existe le mandat de protection future, qu'il s'agisse d'une dĂ©pendance d'ordre mental ou physique. Vous avez Ă©galement la possibilitĂ© de prĂ©server vos enfants ou l'un de vos proches en lui faisant bĂ©nĂ©ficier de cette protection sans cependant risquer de lui faire renoncer Ă  ses droits juridiques. On a gĂ©nĂ©ralement recours Ă  ce type de solution auprĂšs d'un notaire, pour les seniors qui dĂ©sirent garantir leur protection ou pour un enfant handicapĂ© ou malade. © istock SommaireQu'est-ce que le mandat de protection future ?Sous seing privĂ©Par acte notariĂ©UtilitĂ© et contexte de la rĂ©daction d'un mandat de protection futureMandat de protection future pour autrui ou pour soiLe mandat de protection pour autruiLe mandat de protection pour soiSe protĂ©ger d'une tutelle ou du recours en curatelle grĂące au mandat de protection futureChoix du mandataire d'un contrat de protection futureUn proche, un professionnel ou un Ă©tablissementPrivilĂ©gier un ou plusieurs mandataires pour son contrat de protection futureLe choix d'un mandataire subsidiaire Qu'est-ce que le mandat de protection future ? C'est un mandat que l'on Ă©tablit par le biais d'un acte notariĂ© ou sous seing privĂ©. Il prĂ©dispose une tierce personne Ă  gĂ©rer le patrimoine et Ă  s'occuper de l'individu qui a perdu la capacitĂ© de le faire lui-mĂȘme. On peut souscrire ce mandat pour soi ou pour autrui selon ses besoins. Sous seing privĂ© Ici, le mandat de protection future peut se rĂ©diger sous deux formes par modĂšle rĂ©glementaire, le Cerfa signĂ© et datĂ© par la main du mandant ou contresignĂ© par un avocat. Cependant sa rĂ©daction possĂšde des effets plus limitĂ©s que par acte notariĂ©. Sous seing privĂ©, le mandataire choisi ne peut disposer que des dĂ©cisions concernant la gestion courante et la conservation du patrimoine du mandant. Il est toutefois prĂ©fĂ©rable d'opter pour la deuxiĂšme forme qui vous donnera la possibilitĂ© d'avoir les conseils de votre avocat. Par acte notariĂ© En cas de dĂ©pendance, vous demandez l'assistance d'un notaire pour authentifier la situation et les conditions d'exĂ©cution du mandat. L'acte notariĂ© d'un mandat de protection future s'Ă©tablit en prĂ©sence du mandataire et du mandant devant un notaire qui en fait un acte authentique. Il comporte plus d'avantages et de droits importants que celui rĂ©digĂ© sous seing privĂ©. Les droits du mandataire ne se limitent pas qu'Ă  l'organisation de la vie quotidienne du mandant, il est aussi habilitĂ© Ă  exĂ©cuter les actes de disposition comme la vente d'un des biens immobiliers. © istock UtilitĂ© et contexte de la rĂ©daction d'un mandat de protection future Le mandat de protection future est un contrat librement consenti qui facilite l'amĂ©nagement de son patrimoine et de sa protection personnelle mentale et physique. Si on l'associe souvent Ă  la dĂ©pendance d'un senior, il peut tout aussi bien ĂȘtre rĂ©digĂ© pour un enfant handicapĂ© ou gravement malade. C'est une protection judicieuse que l'on se doit de contracter lorsque l'on est victime d'altĂ©ration des fonctions cognitives et comportementales. La personne n'est alors plus apte Ă  prendre des dĂ©cisions par elle-mĂȘme. Le mandant dĂ©signe ainsi une personne dont il sera tributaire concernant certaines situations. Il reste toutefois titulaire de ses pleins droits malgrĂ© l'assistance de son mandataire. Il peut s'agir de la protection de ses biens tout comme de la gestion de sa vie sociale. À lire aussi DĂ©cĂšs du conjoint que deviennent ses biens propres ? Mandat de protection future pour autrui ou pour soi Le mandat de protection pour autrui Ce mandat peut ĂȘtre signĂ© par un ou l'ensemble des parents. Ce parent doit exercer l'autoritĂ© parentale sur l'enfant ou les enfants concernĂ©s et en avoir la charge affective, mais aussi matĂ©rielle. C'est un mandat que l'on rĂ©dige pour dĂ©finir une tierce personne mandataire d'un enfant qui serait handicapĂ© ou dans le contexte d'une dĂ©prĂ©ciation de ses facultĂ©s morales et intellectuelles afin de s'occuper de lui et de gĂ©rer son patrimoine. Si cette tierce personne dĂ©signe les parents, le mandat de protection dĂ©butera Ă  la majoritĂ© de l'enfant. Si le mandat concerne une personne autre que les parents, il prendra effet Ă  la mort des parents ou dĂšs lors qu'il deviendra impossible Ă  ces derniers d'exercer leur rĂŽle parental. Avant les 18 ans de l'enfant, seule l'administration lĂ©gale consent aux parents le droit de rĂ©gir les biens de leurs enfants. Le mandat de protection pour soi Toute personne majeure ou Ă©mancipĂ©e peut souscrire un mandat de protection pour elle-mĂȘme, Ă  condition que cette derniĂšre ne fasse pas l'objet d'une habilitation familiale ou ne soit sujette Ă  une tutelle. C'est une action par laquelle cette derniĂšre prend la dĂ©cision de garantir son avenir en tant que senior en dĂ©signant une tierce personne Ă  qui elle autorise l'attribution de veiller sur elle et sur ses biens personnels. Ce mandat ne pourra dĂ©buter qu'Ă  l'altĂ©ration des capacitĂ©s mentales ou physiques de l'individu qui y souscrit. Il peut dĂ©lĂ©guer une ou plusieurs personnes pour le reprĂ©senter ou pour rĂ©genter l'administration de ses biens lorsqu'il ne sera plus apte mentalement Ă  prendre des dĂ©cisions. Se protĂ©ger d'une tutelle ou du recours en curatelle grĂące au mandat de protection future Souscrire un mandat de protection est un choix judicieux pour prĂ©server sa vie sociale, ses finances et son patrimoine. Il Ă©vite Ă©galement la mise en place d'une curatelle ou de se retrouver sous tutelle, ce qui s'avĂšre bien plus contraignant que le mandat de protection future. Vous pouvez ainsi amĂ©nager librement votre protection personnelle sans mesure judiciaire. Choix du mandataire d'un contrat de protection future Choisir son mandataire est une dĂ©cision aussi consĂ©quente que la rĂ©daction du mandat lui-mĂȘme. Car c'est le mandataire qui va ĂȘtre en charge de l'exĂ©cution du mandat de protection et qui va gĂ©rer votre patrimoine et votre quotidien. Vous avez la possibilitĂ© de sĂ©lectionner un ou plusieurs mandataires. Mais n'oubliez pas que la pluralitĂ© de mandataires implique une sĂ©lection minutieuse des compĂ©tences respectives de chacun et donc une rĂ©daction du mandat encore plus scrupuleuse. Un proche, un professionnel ou un Ă©tablissement Vous pouvez dĂ©signer comme mandataire un professionnel en tant que personne physique ou personne morale, un Ă©tablissement, ainsi que toute personne physique au sein de votre entourage familial ou cercle d'amis tant que le mandataire sĂ©lectionnĂ© fait partie de la liste nationale des mandataires judiciaires Ă  la protection des majeurs. Cette liste est rĂ©guliĂšrement mise Ă  jour dans les prĂ©fectures et tribunaux judiciaires selon l'arrĂȘtĂ© du dĂ©partement concernĂ©. PrivilĂ©gier un ou plusieurs mandataires pour son contrat de protection future Vous pouvez dĂ©terminer Ă  votre convenance un ou plusieurs mandataires pour diviser l'exĂ©cution de votre contrat de protection. Exemple d'une organisation de protection future Un mandataire pour la protection du patrimoine, Un mandataire pour la protection morale, Un mandataire pour la protection physique. Le choix d'un mandataire subsidiaire L'option d'un mandataire subsidiaire est recommandĂ©e pour toutes les situations de protection future d'un senior. En effet, vous n'ĂȘtes pas Ă  l'abri que votre mandataire principal renonce Ă  ses fonctions, qu'il soit rĂ©voquĂ© par un juge, qu'il soit victime d'un accident ou tout simplement qu'il dĂ©cĂšde. En tant que mandataire secondaire, le subsidiaire pourra remplacer le cas Ă©chĂ©ant la premiĂšre personne dĂ©signĂ©e. Dans tous les cas, chaque acte et chaque Ă©volution sera notifiĂ© Ă  votre notaire, qui s'occupera d'authentifier toute dĂ©cision relative Ă  votre mandat de protection future. À lire aussi L’assurance dĂ©pendance qu’est ce que c’est et comment ça marche ? Comment organiser les modalitĂ©s de sa reprĂ©sentation au cas oĂč vous seriez hors d’état de manifester votre volontĂ©, la dĂ©pendance ? A cĂŽtĂ© des mesures judiciaires classiques, existe le mandat de protection future. Cet acte permet Ă  chacun d’organiser par convention les modalitĂ©s de sa reprĂ©sentation pour le jour oĂč il serait hors d’état de manifester sa volontĂ© et aussi longtemps que son Ă©tat ne requiert pas l’ouverture d’une mesure judiciaire de tutelle voire mĂȘme de curatelle. Pourquoi Ă©tablir un mandat notariĂ© ? Si ce mandat peut ĂȘtre Ă©tabli par acte sous seing privĂ©, la forme notariĂ©e permet de confĂ©rer au mandataire un pouvoir gĂ©nĂ©ral de disposition sur les biens de la personne. Les actes de disposition Ă  titre gratuit ou la vente du logement du mandant restent cependant soumis Ă  l’autorisation du juge. Sur ce dernier point, le 113e CongrĂšs des notaires de France a proposĂ© d’élargir, dans certaines conditions, les pouvoirs du mandataire. La prise d’effet du mandat Pour mettre en oeuvre ce mandat, il convient pour le mandataire de se prĂ©senter, en principe avec la personne concernĂ©e, au greffe du Tribunal d’Instance avec un certificat mĂ©dical. Le mandat est alors visĂ© par le greffier. Le mandataire dresse un inventaire, puis rend des comptes annuellement. Le choix du mandataire Le mandataire est une personne physique jouissant de sa capacitĂ© ou une personne morale choisie sur une liste des mandataires judiciaires Ă  la protection des majeurs. Si la personne veut dĂ©signer plusieurs mandataires, elle peut d’abord choisir un mandataire pour les dĂ©cisions personnelles et un autre pour les dĂ©cisions patrimoniales. En pratique, nous conseillons plutĂŽt une dĂ©signation de mandataires ayant des pouvoirs concurrents ou de mandataires successifs. Il faut Ă©galement veiller aussi Ă  ce que les pouvoirs du mandataire n’empiĂštent » pas sur ceux que le conjoint, s’il n’est pas bien sĂ»r le mandataire, pourraient tirer de l’application du rĂ©gime matrimonial. Les pouvoirs du mandataire sur un contrat d’assurance-vie Nous l’avons dit, les pouvoirs du mandataire varient selon que le mandat est Ă©tabli par acte sous seing privĂ© ou par acte notariĂ©. Concernant les contrats d’assurance-vie, le mandataire peut-il souscrire, racheter, arbitrer un contrat d’assurance-vie, demander une avance sur ce contrat ou encore dĂ©signer ou substituer un bĂ©nĂ©ficiaire ? Pour Ă©viter tout problĂšme, il est conseillĂ© de rĂ©gler la question dans le mandat en prĂ©cisant quels sont les pouvoirs du mandataire. Il nous paraĂźt nĂ©cessaire d’imposer au mandataire de solliciter l’accord du juge des tutelles pour la souscription d’un contrat d’assurance-vie avec clause bĂ©nĂ©ficiaire ou le changement de ladite clause. Que reste-il de la capacitĂ© du mandant ? MĂȘme aprĂšs la mise en oeuvre du mandat de protection future, la personne protĂ©gĂ©e conserve sa capacitĂ© d’agir mais les actes ainsi passĂ©s sont fragilisĂ©s et peuvent ĂȘtre annulĂ©s ou rĂ©duits pour excĂšs. PublicitĂ© du mandat de protection future Comment savoir qu’une personne a signĂ© un mandat de protection future et quand ce mandat est entrĂ© en vigueur ? La loi du 28 dĂ©cembre 2015 a prĂ©vu cette publicitĂ©. Toutefois nous sommes dans l’attente du dĂ©cret organisant ses modalitĂ©s et ignorons si elle concernera le mandat signĂ© ou uniquement le mandat mis en oeuvre. dĂ©pendance A cĂŽtĂ© des mesures judiciaires classiques, existe le mandat de protection acte permet Ă  chacun d'organiser par convention les modalitĂ©s de sa reprĂ©sentation pour le jour oĂč il serait hors d'Ă©tat de manifester sa volontĂ© et aussi longtemps que son Ă©tat ne requiert pas l'ouverture d'une mesure judiciaire de tutelle voire mĂȘme de Ă©tablir un mandat notariĂ© ?Si ce mandat peut ĂȘtre Ă©tabli par acte sous seing privĂ©, la forme notariĂ©e permet de confĂ©rer au mandataire un pouvoir gĂ©nĂ©ral de disposition sur les biens de la personne. Les actes de disposition Ă  titre gratuit ou la vente du logement du mandant restent cependant soumis Ă  l'autorisation du juge. Sur ce dernier point, le 113e CongrĂšs des notaires de France a proposĂ© d'Ă©largir, dans certaines conditions, les pouvoirs du prise d'effet du mandatPour mettre en oeuvre ce mandat, il convient pour le mandataire de se prĂ©senter, en principe avec la personne concernĂ©e, au greffe du Tribunal d'Instance avec un certificat mĂ©dical. Le mandat est alors visĂ© par le greffier. Le mandataire dresse un inventaire, puis rend des comptes choix du mandataireLe mandataire est une personne physique jouissant de sa capacitĂ© ou une personne morale choisie sur une liste des mandataires judiciaires Ă  la protection des la personne veut dĂ©signer plusieurs mandataires, elle peut d'abord choisir un mandataire pour les dĂ©cisions personnelles et un autre pour les dĂ©cisions pratique, nous conseillons plutĂŽt une dĂ©signation de mandataires ayant des pouvoirs concurrents ou de mandataires faut Ă©galement veiller aussi Ă  ce que les pouvoirs du mandataire n'empiĂštent » pas sur ceux que le conjoint, s'il n'est pas bien sĂ»r le mandataire, pourraient tirer de l'application du rĂ©gime pouvoirs du mandataire sur un contrat d'assurance-vieNous l'avons dit, les pouvoirs du mandataire varient selon que le mandat est Ă©tabli par acte sous seing privĂ© ou par acte les contrats d'assurance-vie, le mandataire peut-il souscrire, racheter, arbitrer un contrat d'assurance-vie, demander une avance sur ce contrat ou encore dĂ©signer ou substituer un bĂ©nĂ©ficiaire ?Pour Ă©viter tout problĂšme, il est conseillĂ© de rĂ©gler la question dans le mandat en prĂ©cisant quels sont les pouvoirs du mandataire. Il nous paraĂźt nĂ©cessaire d'imposer au mandataire de solliciter l'accord du juge des tutelles pour la souscription d'un contrat d'assurance-vie avec clause bĂ©nĂ©ficiaire ou le changement de ladite reste-il de la capacitĂ© du mandant ?MĂȘme aprĂšs la mise en oeuvre du mandat de protection future, la personne protĂ©gĂ©e conserve sa capacitĂ© d'agir mais les actes ainsi passĂ©s sont fragilisĂ©s et peuvent ĂȘtre annulĂ©s ou rĂ©duits pour du mandat de protection futureComment savoir qu'une personne a signĂ© un mandat de protection future et quand ce mandat est entrĂ© en vigueur ?La loi du 28 dĂ©cembre 2015 a prĂ©vu cette publicitĂ©. Toutefois nous sommes dans l'attente du dĂ©cret organisant ses modalitĂ©s et ignorons si elle concernera le mandat signĂ© ou uniquement le mandat mis en retenirLe mandat de protection future est un outil adaptĂ© pour les personnes qui souhaitent anticiper leur dĂ©pendance. Mais, attention, il est nĂ©cessaire d'adapter la rĂ©daction du mandat. N'hĂ©sitez pas Ă  consulter votre notaire qui saura vous conseiller. Le 116e CongrĂšs des notaires qui a eu lieu en octobre dernier dans des conditions spĂ©ciales liĂ©es Ă  la crise sanitaire, a formulĂ© des propositions pour dynamiser le mandat de protection future et renforcer son efficacitĂ© juridique. Il propose notamment de prĂ©voir que, une fois dĂ©clenchĂ©, le mandat prive le mandant de sa capacitĂ©, pour Ă©viter des droits concurrents avec ceux du mandataire. Les notaires ont Ă©galement adoptĂ© la proposition relative Ă  la crĂ©ation d’un mandat d’assistance calquĂ© sur les rĂšgles de la curatelle, destinĂ© Ă  couvrir la zone grise qui prĂ©cĂšde l’inaptitude. MalgrĂ© le contexte de crise sanitaire, le 116e CongrĂšs des notaires de France a bien eu lieu Ă  Paris du 8 au 10 octobre derniers, aprĂšs un report puisqu’il Ă©tait initialement programmĂ© au mois de juin dernier. Le contexte sanitaire aura donnĂ© Ă  la protection, thĂšme central des travaux de reflĂ©xion, une rĂ©sonance particuliĂšre. ProtĂ©ger les vulnĂ©rables, les proches, le logement et les droits le 116e CongrĂšs des notaires s’est efforcĂ© de trouver l’équilibre entre la libertĂ© et la nĂ©cessaire protection. Parmi les sujets de rĂ©flexion et les rĂ©formes Ă©laborĂ©es par les notaires figurent notamment les propositions relatives au mandat de protection future, abordĂ© par la premiĂšre commission menĂ©e par son prĂ©sident StĂ©phane David, notaire Ă  Meudon 92 et son rapporteur Vincent Prado, notaire Ă  ChĂąteauneuf-d’Ile-et-Vilaine 35. Ces Ă©volutions Ă©taient souhaitĂ©es massivement par les congressistes. Un outil qui a toute sa place mais doit ĂȘtre perfectionnĂ© En prĂ©ambule, prĂ©cisons que le CongrĂšs des notaires a trĂšs largement rĂ©affirmĂ© la nĂ©cessitĂ© de rendre la publicitĂ© du mandat de protection future obligatoire, dans un registre national spĂ©cifique, pour permettre aux notaires et personnes concernĂ©es d’en avoir connaissance. Il n’a pas consacrĂ© de rĂ©forme en ce sens car cette proposition avait Ă©tĂ© unanimement adoptĂ©e par le 115e CongrĂšs. Introduit dans le droit français par la loi n° 2007-308 du 5 mars 2007 portant rĂ©forme de la protection juridique des majeurs, le mandat de protection future codifiĂ© aux articles 477 Ă  494 du Code civil permet Ă  toute personne capable le mandant d’organiser les conditions de sa reprĂ©sentation en dĂ©signant par avance la personne le mandataire qui sera chargĂ©e de veiller Ă  ses diffĂ©rents intĂ©rĂȘts. S’agissant d’un contrat, le mandat peut prĂ©voir une large palette de modalitĂ©s dĂ©signation, rĂ©munĂ©ration, contrĂŽle, rĂ©vocation et remplacement du mandataire, champ d’intervention, etc. 13 ans aprĂšs sa crĂ©ation, force est de constater que l’instrument de prĂ©voyance est insuffisamment utilisĂ©, car mal connu du grand public et diffusĂ© par les notaires avec prudence et parcimonie. Ceux-ci, tout en reconnaissant trĂšs largement son utilitĂ©, lui font grief de prĂ©senter de nombreuses imperfections crĂ©ant une insĂ©curitĂ© juridique rĂ©dhibitoire. Pourtant, le mandat de protection future est un outil qui pourrait rĂ©pondre au besoin de protection gĂ©nĂ©rĂ© par l’allongement de l’espĂ©rance de vie et le risque accru de dĂ©pendance. Il s’inscrit dans les mesures d’anticipation des risques d’une perte d’autonomie et permet d’éviter une mesure de protection judiciaire. Surtout, il a vocation Ă  remplacer les mesures de protection. La loi n° 2019-222 du 23 mars 2019 de programmation 2018-2022 et de rĂ©forme pour la justice a instaurĂ© la primautĂ© du mandat de protection future sur les mesures judiciaires le mandat de protection future devient le premier dispositif de protection, les autres dispositifs intervenant Ă  titre subsidiaire. Les statistiques montrent qu’on est loin du compte. En 2017, seulement 1 164 mandats Ă©taient signĂ©s. Les mandats de protection future correspondent Ă  0,8 % des 730 000 mesures de protection juridique en cours. Selon Émilie Pecqueur, conseiller rĂ©fĂ©rendaire Ă  la Cour de cassation, le nombre de mesures de protection a considĂ©rablement augmentĂ©, en raison du vieillissement de la population. Aujourd’hui, l’ñge moyen de la tutelle est de 75 ans ». En hausse constante, la tutelle et curatelle prĂ©sentent toutefois des inconvĂ©nients majeurs caractĂšre traumatisant du passage devant le tribunal, contraintes comptes de gestion, autorisation du juge des tutelles et demandes de renouvellement et possible mĂ©connaissance par le juge de ce qu’aurait souhaitĂ© la personne vulnĂ©rable. Face Ă  cela, le mandat de protection future prĂ©sente plusieurs avantages. Il permet d’anticiper un conflit au sein de la famille, notamment de la famille recomposĂ©e », estime Vivent Prado. Cela n’évitera pas le conflit mais le rĂšglera. En outre, en prĂ©sence d’un patrimoine complexe Ă  gĂ©rer, il permet de prendre le temps de rĂ©flĂ©chir Ă  la maniĂšre dont on souhaite qu’il soit gĂ©rĂ© quand on ne sera plus en capacitĂ© de le faire ». Éviter des droits concurrents Parmi les points Ă  perfectionner, les notaires regrettent que le dispositif dans sa forme actuelle ait prĂ©servĂ© la capacitĂ© juridique du mandant lorsque le mandat est actionnĂ©. ConsĂ©quence ses actes peuvent donc entrer en conflit avec ceux effectuĂ©s par le mandataire en exĂ©cution de son mandat. Il faut accorder un statut dĂ©rogatoire au droit des mandats puisque par dĂ©finition, les capacitĂ©s du mandant sont altĂ©rĂ©es au point de faire un mandat de protection future », explique le rapporteur. Dans ces conditions, comment continuer Ă  passer des actes graves sur son patrimoine ? Quelle sĂ©curitĂ© pour les tiers Ă  l’acte ? Quelle protection pour la personne vulnĂ©rable ? ». Aujourd’hui, le mandat est moins protecteur que l’incapacitĂ© elle-mĂȘme constatent les notaires. Il convient donc de sortir de la contradiction et d’assurer une cohĂ©rence. C’est pourquoi, les notaires proposent de faire du mandat de protection future une mesure restrictive de droits du mandant une fois le mandat activĂ© Le mandant sous mandat de protection future activĂ© conserve l’exercice de ses droits, sauf ceux confiĂ©s au mandataire ». La proposition prĂ©voit Ă©galement les sanctions applicables aux actes irrĂ©guliers. Ainsi, Ă  compter de la mise Ă  exĂ©cution du mandat de protection future 1° Si le mandant a accompli seul un acte qu’il pouvait faire sans l’assistance ou la reprĂ©sentation de la personne chargĂ©e de sa protection l’acte reste sujet aux actions en rescision ou en rĂ©duction prĂ©vues Ă  l’article 435 du Code civil comme s’il avait Ă©tĂ© accompli par une personne placĂ©e sous sauvegarde de justice, Ă  moins qu’il ait Ă©tĂ© expressĂ©ment autorisĂ© par le juge ou par le conseil de famille s’il a Ă©tĂ© constituĂ© ; 2° Si le mandant a accompli seul un acte pour lequel il aurait dĂ» ĂȘtre assistĂ©, l’acte ne peut ĂȘtre annulĂ© que s’il est Ă©tabli que la personne protĂ©gĂ©e a subi un prĂ©judice ; 3° Si le mandant a accompli seul un acte pour lequel il aurait dĂ» ĂȘtre reprĂ©sentĂ©, l’acte est nul de plein droit sans qu’il soit nĂ©cessaire de justifier d’un prĂ©judice ; 4° Si le mandataire a accompli seul un acte qui aurait dĂ» ĂȘtre fait par le mandant soit seul, soit avec son assistance ou qui ne pouvait ĂȘtre accompli qu’avec l’autorisation du juge ou du conseil de famille s’il a Ă©tĂ© constituĂ©, l’acte est nul de plein droit sans qu’il soit nĂ©cessaire de justifier d’un prĂ©judice. Le mandataire peut, avec l’autorisation du juge ou du conseil de famille s’il a Ă©tĂ© constituĂ©, engager seul l’action en nullitĂ©, en rescision ou en rĂ©duction des actes prĂ©vus dans les trois premiĂšres hypothĂšses. Dans tous les cas, l’action n’appartient qu’à la personne protĂ©gĂ©e et, aprĂšs sa mort, Ă  ses hĂ©ritiers. Elle s’éteint par le dĂ©lai de 5 ans prĂ©vu Ă  l’article 2224 du Code civil. Pendant ce dĂ©lai et tant que la mesure de protection est ouverte, l’acte prĂ©vu au 4° peut ĂȘtre confirmĂ© avec l’autorisation du juge ou du conseil de famille s’il a Ă©tĂ© constituĂ© ». Vente du logement du mandant Les notaires ont identifiĂ© une autre limite Ă  lever relative au pouvoir du mandataire. Selon l’article 426, alinĂ©a 3 du Code civil, la vente du logement de la personne protĂ©gĂ©e doit ĂȘtre autorisĂ©e par le juge, sauf en cas de constitution d’un conseil de famille. Ce texte est-il d’ordre public ou peut-il ĂȘtre contournĂ© par le contrat ? Faute de rĂ©ponse certaine, les notaires prĂ©conisent de modifier le Code civil et de prĂ©voir que le mandataire ait la possibilitĂ© de vendre le logement du mandant sans l’autorisation du juge. Deux conditions devraient toutefois ĂȘtre respectĂ©es le mandat devra prĂ©voir expressĂ©ment cette possibilitĂ© et la vente devra obtenir l’accord d’un subrogĂ© mandataire. Ce dernier devra vĂ©rifier si l’opĂ©ration projetĂ©e par le mandataire est conforme aux intĂ©rĂȘts de la personne protĂ©gĂ©e en apprĂ©ciant la pertinence personnelle et Ă©conomique de l’opĂ©ration, et en s’assurant des conditions de relogement du mandant. Une zone grise Ă  couvrir par un mandat d’assistance Autre grande rĂ©forme proposĂ©e par les notaires la crĂ©ation d’un mandat d’assistance pour couvrir la zone grise de vulnĂ©rabilitĂ©, qui s’étend parfois sur de longues annĂ©es, entre la capacitĂ© et l’incapacitĂ© avĂ©rĂ©e, la luciditĂ© et l’inaptitude certaine. Pendant cette pĂ©riode le mandat de protection future de type reprĂ©sentation est en sommeil, n’étant activĂ© qu’aprĂšs le constat de la perte des facultĂ©s physiques ou intellectuelles du mandant, et la protection n’est assurĂ©e que de façon parcellaire, par exemple par des procurations ponctuelles. Estimant nĂ©cessaire de permettre une protection graduĂ©e progressive et adaptĂ©e dans le cadre du mandat de protection future, le CongrĂšs propose que soit créé un mandat d’assistance » qui prĂ©cĂ©derait le mandat de protection future. Son fonctionnement serait calquĂ© sur les rĂšgles de la curatelle allĂ©gĂ©e et Ă©largie, ou curatelle renforcĂ©e. Enfin, le passage du mandat d’assistance Ă  celui de reprĂ©sentation s’effectuerait sur la base d’un certificat mĂ©dical. Un tel outil, qui protĂšge le mandant comme les tiers, existe en Belgique mandat de fatigue et au QuĂ©bec. Il est dĂ©clenchĂ© par un certificat mĂ©dical constatant le besoin d’assistance. Cet Ă©largissement nĂ©cessite de faire Ă©voluer la conception française du mandat, traditionnellement considĂ©rĂ© comme un acte de reprĂ©sentation uniquement. Par rapport Ă  la curatelle, un tel mandat d’assistance prĂ©sente l’avantage d’ĂȘtre une mesure d’anticipation et donc d’ĂȘtre mis en place Ă  l’avance par le mandant. LĂ©galiser un mode opĂ©ratoire pour le notaire Par ailleurs, les notaires ont eu besoin de sĂ©curiser leur pratique et de dĂ©finir un mode opĂ©ratoire lorsqu’ils sont confrontĂ©s Ă  la zone grise ». Chaque jour des personnes en situation de faiblesse, dans le besoin financier ou sous la pression d’un proche, consultent leur notaire pour vendre l’un de leurs biens immobiliers, rĂ©diger un testament, consentir une donation ou modifier le bĂ©nĂ©ficiaire d’un contrat d’assurance-vie », constatent les notaires. DĂšs lors qu’ils ne font pas l’objet d’une mesure de protection, ils sont par hypothĂšse capables, et ce, quel que soit leur Ăąge ». Or il est courant que la personne en question prĂ©sente quelques signes faisant douter de sa comprĂ©hension quant au sens et la portĂ©e de son engagement. Le notaire est confrontĂ© Ă  une difficultĂ© lorsque l’atteinte cognitive est lĂ©gĂšre, d’autant que son impact sur la capacitĂ© de la personne est difficile Ă  Ă©valuer. Face Ă  la nĂ©cessitĂ© de poser des diagnostics, le CongrĂšs propose qu’en cas de doute sur la capacitĂ© de discernement de son client, le notaire sollicite un certificat mĂ©dical. Ce mode opĂ©ratoire, basĂ© sur le certificat mĂ©dical comme outil d’analyse des facultĂ©s cognitives des personnes prĂ©sentant des signes de faiblesse, doit ĂȘtre affirmĂ©, gĂ©nĂ©ralisĂ©, lĂ©galisĂ© par l’insertion d’un alinĂ©a 2 Ă  l’article 414-1 du Code civil Pour faire un acte valable, il faut ĂȘtre sain d’esprit. C’est Ă  ceux qui agissent en nullitĂ© pour cette cause de prouver l’existence d’un trouble mental au moment de l’acte. En cas de doute sĂ©rieux sur la santĂ© d’esprit de l’une des parties Ă  l’acte, en raison notamment de son grand Ăąge, ou d’un Ă©tat de santĂ© prĂ©caire, le rĂ©dacteur de l’acte prendra le soin de solliciter la production d’un certificat rĂ©digĂ© par un mĂ©decin choisi sur une liste Ă©tablie par le procureur de la RĂ©publique avant, le cas Ă©chĂ©ant, de rĂ©diger son acte ». Au cours d’une tutelle, d’une curatelle, d’une sauvegarde, d’un mandat de protection judiciaire ou sous habilitation familiale, les proches doivent parfois envisager la vente d’un bien. Pour un bien immobilier, l’intervention obligatoire d’un notaire sera un guide prĂ©cieux. En revanche, pour la vente de valeurs mobiliĂšres, il est nĂ©cessaire de s’entourer d’un conseil compĂ©tent en droit. Quelles sont les formalitĂ©s que les proches doivent entreprendre pour que la vente soit rĂ©guliĂšre ? Explications. La loi fait la diffĂ©rence selon la nature des actes envisagĂ©sLes actes de gestion, d’administration et les actes de disposition ne sont pas tous soumis Ă  autorisation. Sont des actes de disposition rĂ©glementĂ©s dans le cadre d’une mesure de protection judiciaire les ventes, la souscription de crĂ©dit, la prise de garantie comme l’hypothĂšque, la souscription, la modification de clause bĂ©nĂ©ficiaire ou la rĂ©siliation d’un contrat d’assurance vie ou d’épargne, le remboursement de dette qui implique l’amputation importante du patrimoine de la personne protĂ©gĂ©e, le licenciement ou l’engagement d’un employĂ©. Dans certains cas cependant, le tuteur peut prendre des initiatives de vente, lorsque les actes de disposition peuvent ĂȘtre assimilĂ©s Ă  des actes dans l’intĂ©rĂȘt de la personne, comme par exemple vendre de l’épargne afin de rĂ©nover son appartement en vue d’un retour Ă  domicile. Certains actes de vente peuvent ĂȘtre aussi considĂ©rĂ©s comme actes de gestion, comme payer un arriĂ©rĂ© d’impĂŽts, ou de bonne administration du patrimoine, comme vendre un studio pour rĂ©nover l’immeuble et amĂ©liorer son rendement. Dans ce cas, le tuteur devra tenir le juge des tutelles informĂ© et justifier de l’intĂ©rĂȘt de l’acte et l’usage qu’il a fait des fonds recueillis dans le compte annuel. Bien entendu, la disposition des meubles meublants de valeur usuelle ne constitue pas en soi un acte de disposition. En revanche, il y a lieu d’ĂȘtre attentif aux documents, bijoux et affaires de famille qui doivent ĂȘtre laissĂ©s Ă  la disposition de la personne et leur dĂ©barras soumis Ă  son accord en toute hypothĂšse en raison de leur nature strictement personnelle. Dans tous les cas, si l’acte de vente ou la rĂ©siliation du bail porte sur la disposition du logement de la personne protĂ©gĂ©e, l’autorisation du juge des tutelles sur avis d’un mĂ©decin inscrit sur la liste du procureur de la RĂ©publique est nĂ©cessaire. La rĂ©ponse dĂ©pend surtout degrĂ© de protectionSous tutelle et mandat de protection future par acte d’avocat il est nĂ©cessaire de faire une requĂȘte au juge des tutelles pour obtenir une autorisation. Dans cette requĂȘte, qui est faite par le tuteur ou le titulaire du mandat de protection future, il faudra justifier de la nĂ©cessitĂ© Ă©conomique et juridique de l’acte pour la personne protĂ©gĂ©e, de la valeur du bien et de l’usage qui sera fait de la somme recueillie lors de la vente. Sous curatelle la personne protĂ©gĂ©e signe avec l’assistance de son curateur, sauf pour disposer de son logement. Dans ce cas, il faut l’avis du juge des tutelles sur avis mĂ©dical, car cet acte touche Ă  la vie personnelle de la personne sous curatelle. Sous mandat spĂ©cial ou habilitation familiale si le mandat spĂ©cial ou l’habilitation n’a pas prĂ©vu la dĂ©signation d’un mandataire pour effectuer un acte prĂ©cis, il est judicieux de le demander. En effet, ces protections, qui sont minimales, permettraient de faire annuler l’acte ultĂ©rieurement en cas de fraude aux droits de la personne. Pour prĂ©venir toute contestation, il est donc prĂ©fĂ©rable pour le proche de se faire habiliter par le juge des tutelles comme mandataire spĂ©cial en pĂ©riode de sauvegarde ou se faire habiliter pour un acte spĂ©cial en cas d’habilitation familiale gĂ©nĂ©rale. S’il y a risque de conflit d’intĂ©rĂȘts comme la vente d’un bien en indivision avec la personne protĂ©gĂ©e par exemple, le juge nommera un professionnel comme mandataire spĂ©cial en pĂ©riode de sauvegarde ou un administrateur ad hoc dans le cas d’une habilitation familiale. Sous mandat de protection future notariĂ© en principe, ce mandat permet les ventes, sauf pour le logement bien entendu. Attention cependant aux fraudes qui peuvent exister comme activer le mandat sans dĂ©lai pour faire faire une vente par un autre notaire que celui qui a rĂ©digĂ© le mandat de protection future et qui est censĂ© le contrĂŽler. La loi prĂ©voit, pour Ă©viter ce risque, de publier le mandat de protection future, mais cette publicitĂ© n’est pas encore effective. Un notaire tiers peut donc se trouver dans l’ignorance de l’existence d’un mandat. Un acte frauduleux pourrait ĂȘtre annulĂ© ainsi que le mandat. Le notaire devra aussi faire attention aux procurations et ne pas faire des actes sans rencontrer la personne, mĂȘme s’il la connaĂźt. Ainsi, la vente d’un bien, qu’il soit immobilier ou portant sur de l’épargne, est un acte important qui justifie l’intervention d’un conseil compĂ©tent en droit de la protection judiciaire pour ne pas ĂȘtre remis en cause ultĂ©rieurement et pour convaincre le juge des tutelles de sa nĂ©cessitĂ© et de son utilitĂ© pour la personne protĂ©gĂ©e. Merci de vous connecter pour publier une discussion. Se connecterRessourceDu 25/05/2022 au 28/10/2022Nouvelle tournĂ©e pour la Caravane Tous Aidants » en 2022 Lieu 24 Ă©tapes dans toute la France En savoir plusDu 02/06/2022 au 24/01/2023Solutions Aidants des rendez-vous thĂ©matiques d'une heure pour vous apporter conseils et solutions pratiques Lieu Toute la France En savoir plusDu 18/10/2021 au 31/12/2022Allo Alzheimer, une antenne d'Ă©coute pour vous Antenne d'Ă©coute tĂ©lĂ©phonique En savoir plus

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