CODEDE PROCÉDURE PÉNALE (PromulguĂ© le 2 avril 1963 et dĂ©clarĂ© exĂ©cutoire Ă  dater du 5 juillet 1963) Livre - I DE LA POLICE JUDICIAIRE ET DE L'INSTRUCTION . Titre - VI DE L'INSTRUCTION. Section - XI Des ordonnances de rĂšglement et de leur appel. Paragraphe - II De l'appel des ordonnances du juge d'instruction. Article 230 .- L'appel est formĂ© par une dĂ©claration Lespersonnes Ă  l'encontre desquelles il n'existe aucune raison plausible de soupçonner qu'elles ont commis ou tentĂ© de commettre une infraction ne peuvent ĂȘtre Vay Tiền Nhanh Ggads. ACTUALITÉS JURIDIQUES ActualitĂ©s juridiques ‱ Droit civil ‱ Droit social ‱ Droit des affaires et sociĂ©tĂ©s ‱ Droit pĂ©nal ‱ Droit immobilier et urbanisme ‱ Veille lĂ©gale et rĂ©glementaire Covid-19 EMPLOI & CARRIERE ‱ Offres, demandes d'emploi et stages, CVs ‱ Formation continue ‱ Formation initiale ‱ Solutions Formations MANAGEMENT Management & Vie professionnelle ‱ Marketing & communication ‱ Structures du monde du Droit ‱ Outils des mĂ©tiers du Droit et technologies ‱ Transformations du Droit et stratĂ©gies AttĂ©nuation de la peine AttĂ©nuation de la peine est traitĂ©e de façon dĂ©taillĂ©e ci-dessous. La peine s’avĂšre dĂ©finie comme la sanction lĂ©gale prononcĂ©e, au nom de la sociĂ©tĂ©, par une juridiction rĂ©pressive pour une action contraire Ă  la loi commise par une personne physique ou morale. L’article 130-1 du Code pĂ©nal prĂ©cise les fonctions de la peine. Selon les dispositions de ce dernier, la peine, afin d’assurer la protection de la sociĂ©tĂ©, de prĂ©venir la commission de nouvelles infractions et de restaurer l’équilibre social, dans le respect des intĂ©rĂȘts de la victime » a pour mission de sanctionner l’auteur de l’infraction, mais aussi de favoriser son amendement, son insertion ou sa rĂ©insertion. Toutefois, en droit pĂ©nal, les peines prĂ©vues par les textes peuvent ĂȘtre attĂ©nuĂ©es. En effet, la peine encourue peut-ĂȘtre attĂ©nuĂ©e en fonction du comportement I ou du discernement de l’auteur II. I. — L’ATTÉNUATION LIÉE AU COMPORTEMENT DE L’AUTEUR AttĂ©nuation de la peine L’attĂ©nuation de peine peut ĂȘtre prĂ©vue par un texte soit comme une prime au repentir, soit comme une prime au dĂ©sistement, soit enfin comme une prime Ă  l’aveu. A. — Prime au repentir La gĂ©nĂ©ralisation de la clĂ©mence en faveur des repentis a conduit le lĂ©gislateur Ă  dĂ©finir de façon gĂ©nĂ©rale la rĂ©duction de peines appliquĂ©e au profit de ceux qui, dans les cas prĂ©vus par la loi, brisent la loi du silence, sans pour autant pouvoir Ă©viter l’infraction. Aux termes de l’article 132-78, alinĂ©a 2 du Code pĂ©nal Dans les cas prĂ©vus par la loi, la durĂ©e de la peine privative de libertĂ© encourue par une personne ayant commis un crime ou un dĂ©lit est rĂ©duite si, ayant averti l’autoritĂ© administrative ou judiciaire, elle a permis de faire cesser l’infraction, d’éviter que l’infraction ne produise un dommage ou d’identifier les autres auteurs ou complices. » et cette rĂ©duction est Ă©galement applicable lorsque la personne a permis soit d’éviter la rĂ©alisation d’une infraction connexe de mĂȘme nature que le crime ou le dĂ©lit pour lequel elle Ă©tait poursuivie, soit de faire cesser une telle infraction, d’éviter qu’elle ne produise un dommage ou d’en identifier les auteurs ou complices. ». Ainsi, l’attĂ©nuation joue uniquement si un texte le prĂ©voit. C’est le cas, par exemple, en cas de trafic de stupĂ©fiants, d’enlĂšvement ou de sĂ©questration, de dĂ©tournement d’un moyen de transport, de proxĂ©nĂ©tisme, de vol, etc. B. — Prime au dĂ©sistement AttĂ©nuation de la peine Une disposition du mĂȘme ordre s’avĂšre prĂ©vue en matiĂšre de sĂ©questration d’otage avec demande de versement de rançon ou d’accomplissement d’une condition celle de l’article 224-4 du Code pĂ©nal prĂ©voyant une rĂ©duction de peine si l’otage est relĂąchĂ© volontairement avant le septiĂšme jour accompli, depuis son apprĂ©hension, sans que l’ordre ou la condition ont Ă©tĂ© exĂ©cutĂ©s. C. — Prime Ă  la reconnaissance de culpabilitĂ© Enfin, une diminution lĂ©gale de la peine d’emprisonnement s’avĂšre Ă©galement prĂ©vue, lorsque l’auteur avoue les faits, dans le cadre d’une procĂ©dure de comparution sur reconnaissance prĂ©alable de culpabilitĂ©. InstaurĂ©e par la loi du 9 mars 2004, cette procĂ©dure peut ĂȘtre subie par le procureur de la RĂ©publique d’office ou Ă  la demande de l’intĂ©ressĂ© ou de son avocat, pour les dĂ©lits punis Ă  titre principal d’une peine d’amende pi d’une peine d’emprisonnement d’une durĂ©e infĂ©rieure ou Ă©gale ou Ă  cinq ans selon l’article 495-7 du Code de procĂ©dure pĂ©nale. Le procĂ©dĂ© consiste pour le parquet Ă  proposer une peine Ă  la personne poursuivie, qui reconnait sa culpabilitĂ©. Si la personne en prĂ©sence de son avocat, accepte l’offre faite par le parquet, dans les conditions de l’article 495-8 du Code de procĂ©dure pĂ©nale, une audience d’homologation s’avĂšre ouverte devant le prĂ©sident du tribunal correctionnel, Ă  l’issue de laquelle ce dernier rend une ordonnance motivĂ©e, justifiant la peine au regard des circonstances de l’infraction et de la personnalitĂ© de son auteur. Or, lorsque la peine choisie et acceptĂ©e est un emprisonnement, sa durĂ©e ne peut ĂȘtre supĂ©rieure Ă  trois ans ni excĂ©der la moitiĂ© de l’emprisonnement encouru. L’aveu conduit donc Ă  la rĂ©duction de peine. II. — L’ATTÉNUATION LIÉE AU DISCERNEMENT DE L’AUTEUR AttĂ©nuation de la peine A. — Mineur capable de discernement D’aprĂšs le Code de la justice pĂ©nale des mineurs entrĂ©s en vigueur le 31 mars 2021, lorsque le mineur parait douĂ© de discernement, a plus de 13 ans, et que le juge envisage en raison de sa personnalitĂ© et des circonstances de l’infraction de prononcer une peine, celle-ci semble attĂ©nuĂ©e parce que le mineur n’a pas le mĂȘme discernement qu’un adulte. La minoritĂ© apparaĂźt alors comme une simple cause lĂ©gale d’attĂ©nuation de peine, susceptible toutefois d’ĂȘtre Ă©cartĂ©e. Le systĂšme, hĂ©ritĂ© de l’ordonnance du 2 fĂ©vrier 1945, impose une distinction suivant l’ñge du mineur et rappelle qu’en dessous de 13 ans, le mineur, mĂȘme douĂ© de discernement, ne peut subir aucune peine, y compris en matiĂšre de contravention. Aussi, au-delĂ  de 13 ans certaines peines semble exclues la peine d’interdiction du territoire français, la peine de jour-amende, les peines d’interdiction des droits civiques, civils et de famille, d’interdiction d’exercer une fonction publique ou une activitĂ© professionnelle ou sociale, d’interdiction de sĂ©jour, etc. B. — AttĂ©nuation obligatoire AttĂ©nuation de la peine Le mineur ĂągĂ© de 13 Ă  16 ans, pour lequel une peine peut ĂȘtre prononcĂ©e, bĂ©nĂ©ficie obligatoirement d’une diminution lĂ©gale de cette peine. S’il encourt une peine temporaire privative de libertĂ©, le maximum de cette peine n’est que de moitiĂ© ; lorsqu’il encourt une rĂ©clusion criminelle Ă  perpĂ©tuitĂ©, elle parait ramenĂ©e Ă  vingt ans ; comme il encourt une amende, son montant n’est plus que de moitiĂ© sans pouvoir excĂ©der 7 500 euros. On notera toutefois qu’il est possible pour les juges de prononcer une mesure Ă©ducative en mĂȘme qu’une condamnation pĂ©nale, le cumul parait donc admis. c. — AttĂ©nuation facultative AttĂ©nuation de la peine Pour le mineur ĂągĂ© de 16 Ă  18 ans, quelle que soit la peine prononcĂ©e, l’attĂ©nuation de peine joue dans les mĂȘmes proportions, mais elle peut ĂȘtre refusĂ©e par le tribunal des enfants ou la cour d’assises des mineurs, Ă  titre exceptionnel, compte tenu des circonstances de l’espĂšce et de la personnalitĂ© du mineur ainsi que de sa situation. Lorsqu’elle s’avĂšre prise par le tribunal pour enfants, cette dĂ©cision doit cette spĂ©cialement motivĂ©e. En outre, l’attĂ©nuation lĂ©gale de peine avait Ă©tĂ© Ă©cartĂ©e par une loi du 10 aout 2007 pour certains crimes et dĂ©lits de violence, commis une nouvelle fois en Ă©tat de rĂ©cidive, Ă  moins que la cour d’assises des mineurs ou le tribunal pour enfants en dĂ©cide autrement. Mais, ces cas d’exclusion de la diminution lĂ©gale de peine se trouvent supprimĂ©s par la loi du 15 aout 2014 sur l’individualisation des peines. Enfin, il est impossible de prononcer une pĂ©riode de sĂ»retĂ© contre un mineur. D. — Combinaison avec une autre cause d’attĂ©nuation En cas de combinaison entre la minoritĂ© et une autre cause spĂ©ciale de diminution, la jurisprudence considĂšre traditionnellement que l’on doit prendre en compte la minoritĂ© en dernier, car elle est le facteur qui permet au moment du choix de la peine de mieux l’adapter au dĂ©linquant. Il en va de mĂȘme en cas de combinaison entre une cause d’aggravation et la minoritĂ©. E. — Personne dont le discernement est altĂ©rĂ© AttĂ©nuation de la peine Une autre cause de diminution lĂ©gale de peine liĂ©e au discernement a Ă©tĂ© introduite par la loi du 15 aout 2014 Ă  propos des personnes dont le discernement a Ă©tĂ© altĂ©rĂ© ou le contrĂŽle de leurs actes entravĂ© par un trouble psychique ou neuropsychique. Dans ce cas, si une peine privative de libertĂ© s’avĂšre encourue, l’article 122-1 alinĂ©a 2 du Code pĂ©nal prĂ©voit dĂ©sormais que celle-ci est rĂ©duite du tiers ou, en cas de crime puni de la rĂ©clusion criminelle ou de la dĂ©tention criminelle Ă  perpĂ©tuitĂ©, est ramenĂ©e Ă  trente ans. ». Cette diminution de peine n’est cependant pas systĂ©matique, puisque selon ce mĂȘme texte, la juridiction peut, par une dĂ©cision spĂ©cialement en matiĂšre correctionnelle, dĂ©cider de ne pas l’appliquer. Du reste, si les juges dĂ©cident de retenir cette cause de diminution de peine, ils doivent s’expliquer sur les principaux Ă©lĂ©ments les ayant convaincus sur le choix de la peine. Ils ne peuvent donc s’en tenir Ă  la stricte application de l’article 122-1 du Code pĂ©nal, mais doivent respecter l’obligation gĂ©nĂ©rale de motivation de l’article 132-1 du mĂȘme code. III. — Contacter un avocat AttĂ©nuation de la peine Pour votre dĂ©fense 122-1 alinĂ©a 2 du code pĂ©nal article 122-1 du code de procĂ©dure pĂ©nale article 122-1 du code pĂ©nal 132-7 code pĂ©nal AttĂ©nuation de la peine article 122-1 alinĂ©a 2 du code pĂ©nal article 122-1 code de procĂ©dure pĂ©nale 132-78 code pĂ©nal article 122-1 alinĂ©a 1 du code pĂ©nal article 122-1 alinĂ©a 2 132-78 du code pĂ©nal article 122 alinĂ©a 2 du code de procĂ©dure pĂ©nale article du code pĂ©nal 2 fĂ©vrier 1945 ordonnance article 122 1 du code pĂ©nal LĂ©gifrance article 122 4 alinĂ©a 1 du code pĂ©nal 224-4 code pĂ©nal article 121-2 alinĂ©a 3 du code pĂ©nal article 121-7 alinĂ©a 2 du code pĂ©nal 224-4 du code pĂ©nal 224-6 code pĂ©nal article 12-1 ordonnance 2 fĂ©vrier 1945 article 121-2 alinĂ©a 2 du code pĂ©nal 224-9 code pĂ©na l AttĂ©nuation de la peine 495-1 du code de procĂ©dure pĂ©nale article 11 ordonnance du 2 fĂ©vrier 1945 article 12 de l’ordonnance du 2 fĂ©vrier 1945 495-7 du code de procĂ©dure pĂ©nale 495-7 du cpp article 10-1 de l’ordonnance du 2 fĂ©vrier 1945 article 10-2 de l’ordonnance du 2 fĂ©vrier 1945 495-8 cpp 495-8 du code de procĂ©dure pĂ©nale article 1 ordonnance 2 fĂ©vrier 1945 article 10 ordonnance du 2 fĂ©vrier 1945 5° de l’article 131-13 du code pĂ©nal art 4 ordonnance du 2 fĂ©vrier 1945 art 8 ordonnance du 2 fĂ©vrier 1945 7 code de procĂ©dure pĂ©nale 78-2 alinĂ©a 1 du code de procĂ©dure pĂ©nale 78-2 alinĂ©a 2 cpp art 224-4 code pĂ©nal AttĂ©nuation de la peine art 224-4 du code pĂ©nal 82-1 code de procĂ©dure civile abrogation de l’ordonnance du 2 fĂ©vrier 1945 art 132-1 cp art 132-78 code pĂ©nal Accumulation attĂ©nuation de peine amĂ©nagement de la peine art 130-1 du code pĂ©nal art 132-1 amĂ©nagement de peine loi du 23 mars 2019 amĂ©nagement de peine mineur dĂ©nonciation dĂ©lit dĂ©nonciation droit article 495-7 du cpp article 495-8 code pĂ©nal soustraction de mineur code pĂ©nal sur mineur AttĂ©nuation de la peine article 495-8 cpp article 495-8 du code de procĂ©dure pĂ©nale code pĂ©nal mineur de moins de 15 ans code pĂ©nal relation mineur majeur article 495-9 du code de procĂ©dure pĂ©nale article 5 de l’ordonnance du 2 fĂ©vrier 1945 code pĂ©nal mineur de 15 ans code pĂ©nal mineur de 16 ans article 5 ordonnance 2 fĂ©vrier 1945 article 6 ordonnance du 2 fĂ©vrier 1945 code pĂ©nal harcĂšlement mineur code pĂ©nal justice mineur article 6-2 de l’ordonnance du 2 fĂ©vrier 1945 article 6-2 ordonnance 2 fĂ©vrier 1945 code pĂ©nal dĂ©tournement de mineur code pĂ©nal enlĂšvement mineur article 62-1 du code civil AttĂ©nuation de la peine article 62-2 alinĂ©a 1 du code de procĂ©dure pĂ©nale code pĂ©nal corruption de mineur code pĂ©nal dĂ©laissement de mineur article 7 1 de l’ordonnance du 2 fĂ©vrier 1945 article 7-2 de l’ordonnance du 2 fĂ©vrier 1945 code pĂ©nal agression physique mineur code pĂ©nal consentement mineur article 78 alinĂ©a 2 du code de procĂ©dure pĂ©nale article 78-2 alinĂ©a 3 du code de procĂ©dure pĂ©nale Causes d’attĂ©nuation des peines Causes lĂ©gales d’exemption attĂ©nuation de la peine article 8 ordonnance du 2 fĂ©vrier 1945 article 8-1 de l’ordonnance du 2 fĂ©vrier 1945 Causes d’attĂ©nuation des peines Causes d’aggravation et d’attĂ©nuation des peines article 82-1 code de procĂ©dure pĂ©nale article 9 ordonnance du 2 fĂ©vrier 1945 avocat spĂ©cialisĂ© droit pĂ©nal paris article 92-1 AttĂ©nuation de la peine cause d’attĂ©nuation de la peine Causes attĂ©nuantes de peine article l 130-1 du code de l’urbanisme article l. 130-9 AttĂ©nuation peine tiers altĂ©ration discernement excuse de minoritĂ© AttĂ©nuation spĂ©ciale de la peine article l. 130-9 du code de la route article r 122-1 du code pĂ©nal attĂ©nuation de peine mineur AttĂ©nuation de peine spĂ©ciale article r. 132-1 du code de la consommation AttĂ©nuation de la peine Ă  la discrĂ©tion AttĂ©nuation de la peine synonyme article r 224-4 du code de la route AttĂ©nuation de peine avocat pĂ©naliste paris AttĂ©nuation de peine aux mineurs 2019 AttĂ©nuation de peine exceptionnelle article r 132-1 du code de l’expropriation AttĂ©nuation de la peine AttĂ©nuation de la peine laissĂ©e Ă  la discrĂ©tion articles 122-1 Ă  122-8 du code pĂ©nal articles 1er et 2 de l’ordonnance du 2 fĂ©vrier 1945 assurer la sĂ©curitĂ© assurer la sĂ©curitĂ© des biens et des personnes articles 495-7 Ă  495-16 du code de procĂ©dure pĂ©nale articles 495-7 et suivants du code de procĂ©dure pĂ©nale AttĂ©nuations de la peine auteur de l’infraction code pĂ©nal auteur infraction pĂ©nale Cause d’aggravation et attĂ©nuation des peines Cause d’aggravation et d’attĂ©nuation des peines Charge de la preuve et attĂ©nuation des peines circonstance attĂ©nuante droit pĂ©nal code justice pĂ©nale mineur Dalloz code pĂ©nal 130-1 commission infraction de l’ordonnance du 2 fĂ©vrier 1945 dĂ©lit de non-dĂ©nonciation AttĂ©nuation de la peine dĂ©nonciation article 40 dĂ©nonciation code pĂ©nal l’article 1327-1 du code civil l’article 132-77 du code pĂ©nal article 224-9 du code pĂ©nal article 3-1 de l’ordonnance du 2 fĂ©vrier 1945 l’article 132-1 du code pĂ©nal l’article 132-2 du code pĂ©nal article 33 de l’ordonnance du 2 fĂ©vrier 1945 article 4 de l’ordonnance du 2 fĂ©vrier 1945 l’article 122-6 du code pĂ©nal l’article 122-7 du code pĂ©nal article 4 ordonnance du 2 fĂ©vrier 1945 Article 41 attĂ©nuation de peine l’article 122-9 du code pĂ©nal l’article 130-1 du code pĂ©nal article 4-1 de l’ordonnance du 2 fĂ©vrier 1945 article 4-1 ordonnance 2 fĂ©vrier 1945 AttĂ©nuation de la peine avocat paris article 43 ordonnance du 2 fĂ©vrier 1945 l’article 1304-4 du code civil l’article 1305-5 du code civil article 495 du code de procĂ©dure pĂ©nale article 495-1 du code de procĂ©dure pĂ©nale dĂ©tournement de mineur peine discernement altĂ©rĂ© article 495-10 du code de procĂ©dure pĂ©nale article 495-11 du code de procĂ©dure pĂ©nale dĂ©nonciation procĂ©dure pĂ©nale dĂ©tournement de mineur jurisprudence article 495-16 du code de procĂ©dure pĂ©nale article 495-18 du code de procĂ©dure pĂ©nale dĂ©nonciation juridique dĂ©nonciation juridique dĂ©finition article 495-2-1 du code de procĂ©dure pĂ©nale article 495-5-1 du code de procĂ©dure pĂ©nale dĂ©nonciation d’une infraction pĂ©nale dĂ©nonciation en France AttĂ©nuation de la peine article 495-7 code de procĂ©dure pĂ©nale article 495-7 du code de procĂ©dure pĂ©nale discernement altĂ©rĂ© ou aboli discernement chez le mineur droit d’auteur sanction e l. 130-1 du code de la sĂ©curitĂ© sociale Ă©lĂ©ment attĂ©nuateur de peine Ă©quilibre social excuse attĂ©nuante de minoritĂ© exposĂ© des motifs de l’ordonnance du 2 fĂ©vrier 1945 Faire pĂ©nitence pour attĂ©nuer la peine de l’autre histoire de l’ordonnance du 2 fĂ©vrier 1945 incitation Ă  la commission d’une infraction infraction autonome infraction droit d’auteur l’article 122-1 du code pĂ©nal l’article 122-3 du code pĂ©nal AttĂ©nuation de la peine ordonnance n 45-174 du 2 fĂ©vrier 1945 l’article 122-4-1 du code pĂ©nal l’article 122-6 du code pĂ©nal article 20-1 ordonnance 2 fĂ©vrier 1945 article 20-3 de l’ordonnance du 2 fĂ©vrier 1945 ordonnance n° 45-174 du 2 fĂ©vrier 1945 article 22 de l’ordonnance du 2 fĂ©vrier 1945 l’article 122-7 du code pĂ©nal l’article 122-9 du code pĂ©nal article 224 du code pĂ©nal article 224-1 b du code pĂ©nal l’article 130-1 du code pĂ©nal l’article 1302-1 du code civil article 224-1 du code pĂ©nal article 224-4 du code monĂ©taire et financier l’article 122-1 du code pĂ©nal l’article 122-4 du code pĂ©nal article 224-4 du code pĂ©nal article 224-4-1 code pĂ©nal AttĂ©nuation de la peine la dĂ©nonciation est-elle interdite en France la non dĂ©nonciation d’un dĂ©lit article 224-5 du code pĂ©nal article 224-5-2 du code pĂ©nal la dĂ©nonciation def la dĂ©nonciation en droit pĂ©nal l’article 131-3 du code pĂ©nal l’article 224-1 du code pĂ©nal la dĂ©nonciation calomnieuse l’article 60-1 du code de procĂ©dure pĂ©nale l’article 131-4-1 du code pĂ©nal article 224-6 al 1 du code pĂ©nal article 224-6 du code pĂ©nal la dĂ©nonciation calomnieuse code pĂ©nal article 122-1 du code pĂ©nal commentaire article 122-1 du code pĂ©nal explication ordonnance du 2 fĂ©vrier 1945 rĂ©sumĂ© ordonnance du 2 fĂ©vrier 1945 sur l’enfance dĂ©linquante article 122-3 du code pĂ©nal AttĂ©nuation de la peine article 122-4 alinĂ©a 2 du code pĂ©nal ordonnance du 2 fĂ©vrier 1945 prĂ©ambule ordonnance du 2 fĂ©vrier 1945 relative Ă  l’enfance dĂ©linquante article 122-4-1 du code pĂ©nal article 122-4-1 du code pĂ©nal ordonnance du 2 fĂ©vrier 1945 LĂ©gifrance ordonnance du 2 fĂ©vrier 1945 article 122-5 alinĂ©a 1 du code pĂ©nal article 122-5 alinĂ©a 2 du code pĂ©nal ordonnance du 2 fĂ©vrier 1945 enfance dĂ©linquante ordonnance du 2 fĂ©vrier 1945 explication article 122-6-1 du code pĂ©nal article 122-7 du code de procĂ©dure pĂ©nale ordonnance du 2 fĂ©vrier 1945 ordonnance du 2 fĂ©vrier 1945 code pĂ©nal article 132-1 article 132-1 cp le repentir sincĂšre AttĂ©nuation de la peine l’équilibre social article 132-1 du code de commerce article 132-1 du code de la consommation le repentir du fornicateur le repentir en droit pĂ©nal article 132-1 du code de procĂ©dure pĂ©nale article 132-1 du code pĂ©nal le repentir actif le repentir actif en droit pĂ©nal article 132-1 du cp article 132-3 le discernement en droit pĂ©nal le droit pĂ©nal de l’ennemi article 132-4 article 132-5 l’article l. 132-1 du code de la consommation l’auteur de l’infraction en droit pĂ©nal article 132-5 du code des assurances AttĂ©nuation de la peine article 132-5 du code pĂ©nal l’article l. 130-9 l’article l. 130-9 du code de la route article 132-6 article 132-6 du code de l’action sociale l’article 495-7 du code de procĂ©dure pĂ©nale l’article l. 130-4 du code de la route article 132-6 du code pĂ©nal article 132-78 du code pĂ©nal l’article 132-4 du code pĂ©nal l’article 495 du code de procĂ©dure civile article 1352-7 du code civil article 14 de l’ordonnance du 2 fĂ©vrier 1945 la dĂ©nonciation calomnieuse code pĂ©nal article 15 de l’ordonnance du 2 fĂ©vrier 1945 article 15-1 ordonnance 2 fĂ©vrier 1945 la dĂ©nonciation calomnieuse code pĂ©nal AttĂ©nuation de la peine article 2 ordonnance 2 fĂ©vrier 1945 article 20 de l’ordonnance du 2 fĂ©vrier 1945 les causes d’attĂ©nuation de la peine les grands principes de l’ordonnance du 2 fĂ©vrier 1945 l’étonnant pouvoir de l’intention dĂ©libĂ©rĂ©e loi 15 aout 2014 loi 15 aoĂ»t 2014 individualisation des peines non-dĂ©nonciation de dĂ©lit non-dĂ©nonciation de dĂ©lit code pĂ©nal loi 15 aoĂ»t 2014 relative Ă  l’individualisation des peines loi 15 aout 2014 trouble mental ordonnance du 2 fĂ©vrier 1945 abrogĂ© ordonnance du 2 fĂ©vrier 1945 article 21 loi discernement loi sur la dĂ©nonciation l’ordonnance du 2 fĂ©vrier 1945 l’ordonnance du 2 fĂ©vrier 1945 rĂ©sumĂ© loi du 15 aoĂ»t 2014 AttĂ©nuation de la peine loi du 15 aoĂ»t 2014 rĂ©sumĂ© l’ordonnance n° 45-174 du 2 fĂ©vrier 1945 l’ordonnance pĂ©nale du 2 fĂ©vrier 1945 mineur peine mineur peine encourue non-dĂ©nonciation de dĂ©lit peine ordonnance 45-174 du 2 fĂ©vrier 1945 ordonnance du 02 fĂ©vrier 1945 reconnaissance de culpabilitĂ© plaider coupable reconnaissance de sa culpabilitĂ© ordonnance n° 45-174 du 2 fĂ©vrier 1945 prĂ©ambule de l’ordonnance du 2 fĂ©vrier 1945 prĂ©venir la dĂ©linquance prime au rĂ©trofit prime reconnaissance reconnaissance prĂ©alable de culpabilitĂ© reconnaissance prĂ©alable de culpabilitĂ© amende prime reconnaissance DGFiP AttĂ©nuation de la peine Principe d’attĂ©nuation de la peine pour les mineurs procĂ©dure reconnaissance prĂ©alable de culpabilitĂ© provocation Ă  la commission d’une infraction Qui dĂ©noncerait attĂ©nuation de peine reconnaissance culpabilitĂ© reconnaissance de culpabilitĂ© repentir actif article repentir actif article code pĂ©nal reconnaissance prĂ©alable culpabilitĂ© repentir dĂ©finition droit reconnaissance prĂ©alable de culpabilitĂ© comment ça marche repentir actif code pĂ©nal repentir actif def reconnaissance prĂ©alable de culpabilitĂ© en procĂ©dure pĂ©nale française reconnaissance prĂ©alable de culpabilitĂ© et comparution immĂ©diate repentir actif dĂ©finition repentir actif droit pĂ©nal reconnaissance prĂ©alable de culpabilitĂ© mineur repentir actif droit pĂ©nal repentir actif jurisprudence AttĂ©nuation de la peine reconnaissance prĂ©alable de culpabilitĂ© victime rĂ©forme de l’ordonnance du 2 fĂ©vrier 1945 repenti braqueur repenti code pĂ©nal restaurer l’estime de soi repenti droit pĂ©nal repentir repentir actif sanction contrefaçon droit d’auteur repentir actif dĂ©finition repentir actif vol sanction droit d’auteur repentir au prĂ©sent restaurer l’équilibre social rĂ©sumĂ© de l’ordonnance du 2 fĂ©vrier 1945 rĂ©sumĂ© ordonnance du 2 fĂ©vrier 1945 sur l’enfance dĂ©linquante rĂ©tablir l’équilibre un repenti vol mineur peine Ă  cause de cela AttĂ©nuation de la peine Ă  cause de, ainsi, Ă  nouveau, Ă  partir de lĂ , Ainsi, Alors que, Alors, AprĂšs cela, AprĂšs que, Aussi, bien que, car, Cependant AttĂ©nuation de la peine c’est ainsi que, c’est pour cela que, par ailleurs, c’est pourquoi, ConsidĂ©rons, Contraste, D’autant plus, d’aprĂšs, de ce fait, de façon, maniĂšre que, De la mĂȘme maniĂšre AttĂ©nuation de la peine De mĂȘme, enfin, de nouveau de plus, en dernier lieu, De plus, de sorte que, deuxiĂšmement, Donc, en ce qui concerne, En conclusion, par ailleurs, En consĂ©quence, En dernier lieu, dommage encore, En fait, puis, En outre, finalement, en particulier AttĂ©nuation de la peine En premier lieu, finalement, En revanche, En somme, encore une fois, Enfin, ensuite, Ă©tant donnĂ© que, Finalement, grĂące Ă , il est question de, de mĂȘme, Il s’agit de, il y a aussi, Mais AttĂ©nuation de la peine MalgrĂ© cela, MalgrĂ© tout, NĂ©anmoins, Outre cela, Par ailleurs , Par consĂ©quent, et aussi, Par contre, par exemple, Ă©videmment, Par la suite, par rapport Ă , parce que, plus prĂ©cisĂ©ment, plus tard, Pour commencer AttĂ©nuation de la peine Pour conclure, Pourtant, PremiĂšrement, Prenons le cas de, Puis, puisque, Qui plus est, Selon, Suivant, Tandis que, touchant Ă , Tout d’abord, Toutefois, troisiĂšmement et ensuite, Une fois de plus, et puis, et aussi, Ă  cause de cela AttĂ©nuation de la peine Ă  cause de, ainsi, Ă  nouveau, Ă  partir de lĂ , Ainsi, Alors que, Alors, AprĂšs cela, AprĂšs que, Aussi, bien que, car, Cependant AttĂ©nuation de la peine c’est ainsi que, c’est pour cela que, par ailleurs, c’est pourquoi, ConsidĂ©rons, Contraste, D’autant plus, d’aprĂšs, de ce fait, de façon, maniĂšre que, De la mĂȘme maniĂšre AttĂ©nuation de la peine De mĂȘme, enfin, de nouveau de plus, en dernier lieu, De plus, de sorte que, deuxiĂšmement, Donc, en ce qui concerne, En conclusion, par ailleurs, En consĂ©quence, En dernier lieu, dommage encore, En fait, puis, En outre, finalement, en particulier AttĂ©nuation de la peine En premier lieu, finalement, En revanche, En somme, encore une fois, Enfin, ensuite, Ă©tant donnĂ© que, Finalement, grĂące Ă , il est question de, de mĂȘme, Il s’agit de, il y a aussi, Mais AttĂ©nuation de la peine MalgrĂ© cela, MalgrĂ© tout, NĂ©anmoins, Outre cela, Par ailleurs , Par consĂ©quent, et aussi, Par contre, par exemple, Ă©videmment, Par la suite, par rapport Ă , parce que, plus prĂ©cisĂ©ment, plus tard, Pour commencer AttĂ©nuation de la peine Pour conclure, Pourtant, PremiĂšrement, Prenons le cas de, Puis, puisque, Qui plus est, Selon, Suivant, Tandis que, touchant Ă , Tout d’abord, Toutefois, troisiĂšmement et ensuite, Une fois de plus, et puis, et aussi, du cabinet Aci assurera efficacement votre dĂ©fense. Il vous appartient de prendre l’initiative en l’appelant au tĂ©lĂ©phone ou bien en envoyant un mail. Quelle que soit votre situation auteur, co-auteur, complice, receleur ou victime d’infractions, nos avocats vous accompagnent et assurent votre dĂ©fense durant la phase d’enquĂȘte garde Ă  vue ; d’instruction juge d’instruction, chambre de l’instruction ; devant la chambre de jugement et enfin, pendant la phase judiciaire aprĂšs le procĂšs, auprĂšs de l’administration pĂ©nitentiaire par exemple. Ensuite, Fax IV. — Les domaines d’intervention du cabinet Aci AttĂ©nuation de la peine Cabinet d’avocats pĂ©nalistes parisiens D’abord, Adresse 55, rue de Turbigo 75003 PARIS Puis, TĂ©l Engagement, E-mail contact Enfin, CatĂ©gories PremiĂšrement, LE CABINET En premier lieu, RĂŽle de l’avocat pĂ©naliste AttĂ©nuation de la peine En somme, Droit pĂ©nal AttĂ©nuation de la peine Tout d’abord, pĂ©nal gĂ©nĂ©ral AttĂ©nuation de la peine AprĂšs cela, Droit pĂ©nal spĂ©cial les infractions du code pĂ©nal Puis, pĂ©nal des affaires AttĂ©nuation de la peine Aussi, Droit pĂ©nal fiscal AttĂ©nuation de la peine MalgrĂ© tout, Droit pĂ©nal de l’urbanisme AttĂ©nuation de la peine De mĂȘme, Le droit pĂ©nal douanier AttĂ©nuation de la peine En outre, Droit pĂ©nal de la presse AttĂ©nuation de la peine Et ensuite, AttĂ©nuation de la peine pĂ©nal des nuisances Donc, pĂ©nal routier infractions Outre cela, Droit pĂ©nal du travail MalgrĂ© tout, Droit pĂ©nal de l’environnement Cependant, pĂ©nal de la famille En outre, Droit pĂ©nal des mineurs Ainsi, Droit pĂ©nal de l’informatique En fait, pĂ©nal international Tandis que, Droit pĂ©nal des sociĂ©tĂ©s NĂ©anmoins, Le droit pĂ©nal de la consommation Toutefois, Lexique de droit pĂ©nal Alors, Principales infractions en droit pĂ©nal Puis, ProcĂ©dure pĂ©nale Pourtant, Notions de criminologie En revanche, DÉFENSE PÉNALE Aussi, AUTRES DOMAINES Enfin, CONTACT. La garde Ă  vue doit ĂȘtre l’unique moyen de garantir la comparution Ă©ventuelle de l’intĂ©ressĂ© devant le procureur de la RĂ©publique. en lire plus Lire la suite Source Droit PĂ©nal Dalloz Navigation de commentaireA lire Ă©galement § IV - Cas particuliers de nullitĂ©s de procĂ©dure 186 Placement en garde Ă  vue. La Cour de cassation refusait dans le passĂ© aux juges du siĂšge le pouvoir d’apprĂ©cier la nĂ©cessitĂ© et l’opportunitĂ© du placement en garde Ă  vue d’une personne et d’en prononcer l’annulation pour ce motif Cass. crim., 4 janv. 2005, n° 04-84876, Bull. crim., n° 3. L’entrĂ©e en vigueur du nouvel article 62-2 du Code de procĂ©dure pĂ©nale, issu de la loi du 14 avril 2011, qui a insĂ©rĂ© un critĂšre de nĂ©cessitĂ© et de proportionnalitĂ© de la mesure de garde Ă  vue, n’a pas inflĂ©chi cette jurisprudence de maniĂšre significative, dans un premier temps. La chambre criminelle a en effet cassĂ© plusieurs arrĂȘts de cours d’appel qui avaient annulĂ© de telles mesures uniquement prises dans le but d’assurer le dĂ©fĂšrement de personnes au parquet, sans autre nĂ©cessitĂ© Cass. crim., 28 mars 2017, n° 16-85018, Bull. crim., n° 84 – Cass. crim., 20 oct. 2015, n° 13-87079, NP et n° 14-85701, NP – Cass. crim., 24 juin 2015, n° 14-86731, NP – Cass. crim., 12 mai 2015, n° 14-83367, NP – Cass. crim., 18 nov. 2014, n° 14-81332, Bull. crim., n° 241 – Cass. crim., 18 nov. 2014, n° 14-81333, NP. Mais par la suite, elle a modifiĂ© sa jurisprudence par un arrĂȘt du 7 juin 2017, validant[...] IL VOUS RESTE 81% DE CET ARTICLE À LIRE L'accĂšs Ă  l'intĂ©gralitĂ© de ce document est rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s L'accĂšs Ă  l'intĂ©gralitĂ© de ce document est rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s Vous ĂȘtes abonnĂ© - Identifiez-vous 9782275112275-226 urn9782275112275-226 SOMMAIRE Le criminel tient le civil en l’état » sens de l’adage L’abrogation partielle de l’adage par la loi du 10 juillet 2000 La loi du 5 mars 2007 quand le criminel ne tient plus le civil en l’état Comment s’articulent les actions civiles et pĂ©nales ? L’adage prĂ©torien le criminel tient le civil en l’état » a conduit Ă  un engorgement des tribunaux pĂ©naux, avec une augmentation de constitutions de partie civile abusives. Le lĂ©gislateur prenant en compte cette situation a largement fait Ă©voluer cet adage avec la loi du 10 juillet 2000 et la loi du 5 mars 2007. Si sa portĂ©e a Ă©tĂ© rĂ©duite, elle n’est toutefois pas nulle. Avocats Picovschi vous alerte sur ces abus et sur la procĂ©dure en vigueur. Le criminel tient le civil en l’état » sens de l’adage Cet adage Ă©tait codifiĂ© Ă  l’ancien article 4 du Code de procĂ©dure pĂ©nale et prĂ©voyait que dĂšs lors que les juridictions civile et pĂ©nale Ă©taient saisies et que les deux actions portaient sur les mĂȘmes faits, le juge civil devait surseoir Ă  statuer. Il faut comprendre que le juge civil Ă©tait donc obligĂ© d’attendre que le juge pĂ©nal se prononce sur l’action publique avant de se prononcer lui-mĂȘme. Le pĂ©nal jouissait donc d’une prioritĂ© sur le civil, le commercial et le prud’homal. En plus d’ĂȘtre prioritaire sur le civil, la rĂ©ponse pĂ©nale exerçait aussi une influence sur la dĂ©cision civile comment condamner une personne Ă  indemniser sa victime au civil si elle n’était pas condamnĂ©e au pĂ©nal ? Si Ă  l’origine le but poursuivi par le lĂ©gislateur Ă©tait de ne pas crĂ©er de contradiction entre les dĂ©cisions du juge civil et celles du juge pĂ©nal, des abus sont trĂšs vite apparus, conduisant Ă  un engorgement des tribunaux pĂ©naux. L’abrogation partielle de l’adage par la loi du 10 juillet 2000 Depuis la loi du 10 juillet 2000ayant introduit l'article 4-1 du Code de procĂ©dure pĂ©nale, l’adage ne s’applique plus concernant les fautes non intentionnelles. En consĂ©quence, une indemnisation sur le fondement de l'article 1240 du Code civil ancien article 1382 ou sur celui de l'article 452-1 du Code de la sĂ©curitĂ© sociale reste possible alors mĂȘme que le juge pĂ©nal a prononcĂ© une relaxe. De mĂȘme, en cas de dĂ©lits involontaires d'atteinte Ă  la vie ou Ă  l'intĂ©gritĂ© de la personne, le juge civil peut se prononcer sur la faute civile sans attendre que le juge pĂ©nal statue. À dĂ©faut, l’article 4-1 du Code de procĂ©dure pĂ©nale est considĂ©rĂ© par la jurisprudence comme Ă©tant d'ordre public ainsi, le juge civil doit suspendre d'office le prononcĂ© de sa dĂ©cision. La loi du 5 mars 2007 quand le criminel ne tient plus le civil en l’état La rĂšgle selon laquelle le criminel tient le civil en l’état » a fait l’objet de vives critiques. Certains estimaient que cette obligation faite au juge civil de surseoir Ă  statuer constituait un moyen, pour les personnes, souhaitant un gain de temps, de retarder l'issue de leur procĂšs. Une majoritĂ© de plaintes avec constitution de partie civile n'avaient en effet que pour seul but de paralyser un procĂšs, qu'il soit civil, commercial ou prud'homal. Ce principe qui apparaissait comme prĂ©dominant afin de prĂ©server toute contradiction entre les juridictions pĂ©nales et civiles est devenu petit Ă  petit un outil au bĂ©nĂ©fice de l'une des parties Ă  un procĂšs et une source de lenteur de la justice. Or rappelons que l'article 6 § 1 de la Convention europĂ©enne de sauvegarde des Droits de l'Homme et des LibertĂ©s fondamentales CEDH du 4 novembre 1950 fonde notamment le droit Ă  un procĂšs dans un dĂ©lai raisonnable. Il est apprĂ©ciĂ© selon la complexitĂ© des faits soumis au tribunal. La France a dĂ©jĂ  fait l’objet de condamnation pour la lenteur de ses procĂ©dures, notamment par la Cour europĂ©enne des droits de l’Homme, qui par un arrĂȘt du 28 novembre 2000 a indiquĂ© qu'il n'est plus possible aujourd'hui pour un État d'invoquer l'encombrement du rĂŽle pour justifier la durĂ©e excessive des dĂ©lais de jugement ». C’est dans ce contexte que la loi du 5 mars 2007 est intervenue. Dans un souci de dĂ©sengorgement des tribunaux et d’efficacitĂ© de la justice, elle a modifiĂ© l’article 4 du Code de procĂ©dure pĂ©nale en restreignant sa portĂ©e. Ainsi selon cet alinĂ©a 3 La mise en mouvement de l'action publique n'impose pas la suspension du jugement des autres actions exercĂ©es devant la juridiction civile, de quelque nature qu'elles soient, mĂȘme si la dĂ©cision Ă  intervenir au pĂ©nal est susceptible d'exercer, directement ou indirectement, une influence sur la solution du procĂšs civil ». Comment s’articulent les actions civiles et pĂ©nales ? DĂ©sormais le principe selon lequel le criminel tient le civil en l'Ă©tat n'est plus automatique, et ce alors mĂȘme que les deux actions concernent le mĂȘme litige et les mĂȘmes personnes. Dans un arrĂȘt du 20 septembre 2017, la Cour de cassation a confirmĂ© que lorsque l'action introduite devant la juridiction civile n'est pas fondĂ©e sur les infractions pour lesquelles une information Ă©tait ouverte pour d’autres chefs d’accusation, il n'y a pas lieu de surseoir Ă  statuer dans l'attente de la dĂ©cision Ă  intervenir au pĂ©nal Civ. 1, 20 septembre 2017, n° Toutefois l’adage n’a pas Ă©tĂ© complĂštement abrogĂ© et fait toujours l’objet d’une application partielle dĂšs lors que la demande au civil ne concerne que la rĂ©paration du prĂ©judice subi en raison de l'infraction pĂ©nale. La loi du 5 mars 2007 modifiant l'article 4 du code de procĂ©dure pĂ©nale a ainsi remis en cause l'un des grands principes du droit pĂ©nal français selon lequel le criminel tient le civil en l'Ă©tat. Depuis 2007, l’introduction d’une plainte avec constitution de partie civile et le fait d’avoir rĂ©guliĂšrement procĂ©dĂ© Ă  la consignation prĂ©vue par la loi n’interdisent plus au juge civil de statuer. Expert en droit pĂ©nal depuis plus de trente ans, Avocats Picovschi vous accompagne dans l’articulation de l’action publique et de l’action civile pour servir vos intĂ©rĂȘts au mieux.

article 62 du code de procédure pénale